e président des Vignerons indépendants de l’Hérault, dans un courier adressé au tout nouveau Ministre de la relance, Patrick Devedjan, souligne que la viticulture, qui est pourtant un élément fort de la balance commercial, est oubliée par le plan de relance, alors que la tendance mondiale est à l'augmentation de la consommation et que ,par manque de compétitivité, la France n'en profite pas. « Si Airbus qui avait accueilli le premier déplacement officiel du Président de la République, et l’automobile font l’objet de toutes les attentions, nous sommes contraints de déplorer que le vin, premier poste excédentaire de la balance commerciale, n’est pas en pole position dans les préoccupations gouvernementales (...).
Pourtant ,on peut affirmer que si la filière viticole française retrouvait la compétitivité qui lui fait défaut, les chiffres du commerce extérieur ne s’en porteraient que mieux, au bénéfice logique des finances publiques. Au regard de sa structure actuelle en terme : d’emploi, de taille d’entreprise et de structures juridiques, la filière viticole n’éprouve aucune difficulté pour répondre aux conditions de base du plan de relance. Nous nous engageons sans problème à ne pas délocaliser nos entreprises, à ne pas nous accorder de salaires faramineux ni de parachutes dorés…Pour engager cette « nouvelle relance » une source de financement pourrait légitimement être trouvée à partir du différentiel de TVA existant entre le vin et les autres produits agricoles. Une expérimentation de la TVA Sociale en quelque sorte sans conséquence négative pour le pouvoir d’achat ».Et Jean Charles TASTAVY de conclure en invitant le Ministre à une visite sur le terrain visite afin d’approfondir sa réflexion.