Suivez le guide : limiter l'impact sur l'environnement de l'utilisation de produits phytosanitaires

eader en matière de produits phytosanitaire, Syngenta cite sur son site Internet les bonnes pratiques de Jean-Pierre Vazart, producteur en Champagne et prestataire de services pour les traitements phytosanitaires pour 25 clients sur environ 30 hectares. En sa qualité de prestataire, Jean-Pierre Vazart est très au fait des règles d'utilisation et de protection du personnel, comme de prévention des pollutions ponctuelles et les a appliquées pour l'aménagement de son domaine. Jean-Pierre Vazart est membre du réseau Agéris depuis 2004.

A chaque étape ses aménagements :

Stockage : un local phytosanitaire au top :
« Dans le local phytosanitaire, nous avons remplacé les étagères en bois par du métal, les produits sont désormais rangés par genre, le sol est étanche, le local ventilé et nous disposons d’un extincteur. »

Remplissage : une aire de remplissage sécurisée :
« Pour éviter les risques de débordement lors du remplissage du pulvérisateur, il y a une cuve intermédiaire de 3000 L. Une aire de remplissage sécurisée a été créée avec des caniveaux, un point bas pour récupérer les liquides et une cuve » … le tout pour 4 000 euros environ sachant que les travaux ont été réalisés par le vigneron.

Sur cette aire, un rince-bidon, qui est en fait une buse rotative à forte pression, a été installé.

Lavage : une aire de lavage sécurisée :
L'aire de lavage représente « un problème complexe car il faut récupérer des eaux chargées en hydrocarbures et en produits phytosanitaires en excluant les eaux de pluie. »
Les eaux de lavage contenant des produits phytosanitaires sont épurées de leurs effluents produits dans le Sentinel (technologie Syngenta), mais « pour les hydrocarbures, la réflexion conduite nous a permis d’opter pour la solution d’un boudin flottant déshuileur à base de polymères. »