e n'est pas la première fois qu'on leur pose la question. Ce n'est pas la première fois qu'ils répondent "non". Convoqués lundi 27 octobre par le Ministère de l'Agriculture et le Consorzio du Brunello di Montalcino, les producteurs ont répondu à quatre questions concernant la législation en vigueur à Montalcino. A la question "souhaitez vous que les règles de la DOCG Brunello di Montalcino évoluent pour permettre l'adjonction d'autres cépages que le Sangiovese?", 96 % des producteurs ont répondu "non", comme ils l'ont déjà fait il y a trois ans.
C'est dire le caractère minoritaire de la demande des producteurs pour une réforme... comment alors peut-elle être aussi pressante et récurrente ? Ou est-ce que cette minorité disposerait d'un tel poids économique qu'elle puisse imposer un débat là où le consensus règne pourtant ? Les producteurs ont semblé beaucoup plus intéressés par une modification de l'appellation Rosso di Montalcino qui leur permettrait de mélanger des cépages moins exigeants que le Sangiovese sans devoir se tourner vers l'appellation Sant'Antimo, qui les y autorise mais qui a le défaut majeur de ne pas s'appeler Montalcino.