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Enquête Vitisphere : Premières opinions et attitudes à l'égard des Vins à Teneur Réduite en Alcool
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Enquête Vitisphere : Premières opinions et attitudes à l'égard des Vins à Teneur Réduite en Alcool

Par Vitisphere Le 13 octobre 2008
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Enquête Vitisphere : Premières opinions et attitudes à l'égard des Vins à Teneur Réduite en Alcool
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ous vous avons demandé votre avis sur les Vins à Teneur Réduite en Alcool (VTRA) entre juillet et octobre 2007. Vous avez été près de 300 à nous répondre, harmonieusement répartis entre consommateurs (106 réponses), producteurs (86 réponses) et distributeurs (92 réponses). Les résultats de l'enquête seront bientôt intégralement disponibles sur le site de Vitisphère. En attendant et en primeur, car le calendrier s'y prête, voici les premières conclusions de cette enquête, dont les résultats ont été analysés par Josselin Masson, Doctorant à Montpellier SupAgro.

Dès l'introduction, ce dernier précise que les répondants et lecteurs de Vitisphère qui se sont inscrits comme "consommateurs" devaient être perçus comme des consommateurs particulièrement éclairés et non comme le grand public, ce qui explique notamment les différences de résultat avec une étude similaire menée auprès du grand public en 2006 par la Fédération Héraultaise des Vins de Pays. Malgré cette différence, l'étude met en avant une proximité des résultats obtenus chez les professionnels (producteurs et distributeurs) par rapport aux consommateurs. Elle révèle en outre que les professionnels ont une image des consommateurs et de leurs opinions et attitudes à l'égard des VTRA qui ne correspond pas à celle que ces derniers revendiquent. Peut être parce qu'ils entendent par "consommateur", le grand public, alors que ce n'est pas ce dernier qui répond à Vitisphère. Cependant, il faut noter que la cible marketing toute désignée des VTRA (jeunes adultes, femmes et nouveaux consommateurs) a été désignée un peu trop à la hâte et que des consommateurs s'identifiant dans d'autres populations se disent intéressés (hommes, 36-45 ans, consommateurs réguliers).

Tous d'abord, sur la perception des VTRA : il apparaît que les trois catégories de répondants ne sont pas d'accord sur le produit que recouvre la mention "teneur réduite en alcool" : un vin qui aurait perdu 2 à 3 ° d'alcool ou un vin bas degré, qui titrerait 5 ou 6°. La complexité des règles d'étiquetage n'a pas échappé aux répondants et les consommateurs plébiscitent la mention "à teneur réduite en alcool" à 80 %, contre 52 % pour les producteurs et 66 % pour les distributeurs ; cette mention est la plus attendue, toute catégorie de répondants confondues.
Les VTRA sont perçues comme des boissons quotidiennes et qui doivent présenter un bon rapport qualité prix : les trois catégories de répondants déclarent que les vins de pays et vins de table leur semblent plus approprié pour obtenir des VTRA que les vins d'AOC. Côté couleur, les résultats sont particulièrement mitigés : toutes catégories confondues, on voit mieux les VTRA en blanc et en rosé, mais 1/3 de chaque population les voit bien en rouge ; parmi les consommateurs à forte intention d'achat, la proportion monte à 41 % en faveur du rouge.

En tout, les producteurs sont la catégorie la plus ouverte aux VTRA, puisque 60 % des producteurs répondants se disent prêts à en produire ; ils sont suivis de près par les distributeurs, qui seraient prêts à les lancer pour 55 % d'entre eux (en matière de lancement, ces derniers font une belle confiance aux qualités intrinsèques des VTRA pour ferrer le consommateur et barrer la route aux idées reçues : 70 % d'entre eux recommandent d'organiser la dégustation sur le lieu de vente). Au regard de ces chiffres, les 36 % de consommateurs qui se disent prêts à acheter des VTRA donnent la mesure des efforts à faire pour en convaincre davantage. Notamment, donc, en s'adressant à des populations que les professionnels auraient pu croire moins interessées et en les faisant déguster : de part et d'autre de la séparation professionnels/consommateurs, quelques idées reçues restent à abattre, on espère que cette étude y encouragera les uns et les autres.
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