e magnat de l'énergie et milliardaire collectionneur, William Koch, a convaincu la juge fédérale Barbara S.Jones de déclarer recevable devant la US District Court de New York sa plainte pour contrefaçon à l'encontre du marchand de vin allemand Hardy Rodenstock. Le juge s'était auparavant déclaré incompétent, Koch résidant en Floride et Rodenstock en Allemagne. En appel, la juge a retenu que la cour de New York était compétente au regard du lieu de la transaction contestée.
En effet, en 2005, Rodenstock avait proposé à la vente des bouteilles retrouvées en 1985, emmurées dans une cave parisienne, et qui auraient appartenu à Thomas Jefferson lorsqu'il était ambassadeur des Etats-Unis à Paris. William Koch s'était porté acquéreur de quatre bouteilles de Château Lafitte 1787 que Rodenstock lui avaient livrées à New York. Par la suite, William Koch, sur la base de contre-expertises qu'il a financées, remet en question l'honnêteté de Rodenstock en l'accusant de lui avoir vendu des contrefaçons. Les bouteilles ont pourtant transité par une vente chez Christies en 1985 : les prix atteints sont devenues des références dans les enchères du vin, avec le magnat de la presse Malcom Forbes emportant une bouteille de Lafitte 1787 pour plus de 156 000 dollars. A cette occasion, elles ont été authentifiées par les experts de la célèbre maison d'enchères.
Une affaire à suivre, dont Will Smith a déjà acheté les droits pour une adaptation au cinéma.
[ Source : Decanter.com ]