e salut des vins français passe par une réorganisation de la production, s’inspirant du modèle champenois. C’est l’analyse du journal Economie matin, développée dans un dossier consacré au Champagne. : « Le secret de ce succès ? Il doit d’abord se chercher dans la séparation stricte des métiers. En amont, les vignerons (15 000 individus détenant 85 % des vignes) travaillent les ceps et vendent le raisin. En aval, les négociants développent les marques et la vente des bouteilles de Champagne. Les marques ont été créées sur chaque segment de marché : premiers prix (Nicolas Feuillatte), grande qualité (Bollinger, Deutz...), luxe (Dom Pérignon, Cristal de Roederer...). Au total, la Champagne compte 110 marques et 115 coopératives qui détiennent seulement 15 % du vignoble mais assurent 70 % de la commercialisation et 92 % de l’exportation. Grâce à cette logique agroalimentaire, la Champagne, premier vignoble français en valeur (3,4 milliards d’euros) a conquis le monde entier (près de 300 millions de bouteilles), assurant au passage entre 13 % et 15 % de l’excédent commercial français. »
Champagne : Un modèle pour les autres vins français
Par Vitisphere Le 22 décembre 2006
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