ohnson, qui figure parmi les plus grands connaisseurs en vin du monde, s’élève contre la tendance, venue des pays du Nouveau Monde, à élaborer des vins de plus en plus concentrés et riches en alcool, qualifiant ce style de vins « d’ennuyeux et sans intérêt ». Cette attaque a été relayée par d’autres critiques qui estiment que les nouvelles techniques de vinification conjuguées au goût des critiques américains pour ces vins très concentrés ont orienté, la production vers des vins lourds. L’augmentation du degré alcoolique des vins a démarré avec l’arrivée des vins australiens et d’autres pays du Nouveau Monde sur le marché anglais. A la différence des vignerons français, qui ont toujours recherché la finesse plutôt que la puissance, la plupart des producteurs australiens utilisent des raisins surmûris issus de vignobles de climat chaud. « Les vins qui, il y a 20 ans, titraient 12 à 12,5 % d’alcool peuvent maintenant atteindre jusqu’à 14,5-15 % et même plus. Les équilibres sont modifiés et ces vins perdent en « buvabilité ». Comme des humains dopés pour des compétitions, ces vins sont conditionnés pour gagner des concours. Mais l’excès d’alcool brouille les arômes et on perd en finesse et complexité.» Le critique britannique a lancé l’offensive à l’occasion du 30ème anniversaire de l’édition de son Pocket Wine Boock, véritable bible pour les amateurs de vin britanniques. Source : Sunday Time
Hugh Johnson part en guerre contre les vins "bodybuildés »
Par Vitisphere Le 13 septembre 2006
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