La Bourgogne viticole va bien. Elle n’a pas besoin de distiller ses vins…

a Bourgogne fait partie des régions viticoles qui échappent à la crise. Sur les 6 premiers mois 2006, les sorties de chais sont en hausse de 11% pour les blancs et de 33% pour les rouges par rapport à la moyenne quinquennale, et les exportations (qui représentent la moitié des volumes commercialisés) enregistrent également une hausse de plus de 10% en volume et en valeur. Pourquoi une telle vitalité ? Plusieurs facteurs expliquent cette reprise vigoureuse. D'abord la qualité des millésimes 2004 et 2005, ensuite l'engouement des consommateurs américains pour le cépage Pinot noir (l'effet du film Sideways), ensuite la mobilisation générale des opérateurs commerciaux bourguignons (maisons de commerces et vignerons) pour développer leurs ventes Aussi la Confédération des Associations Viticoles de Bourgogne n'apprécient pas les propos du nouveau Président de VINIFLHOR, Jérôme DESPEY, qui a lancé un appel vibrant à toutes les régions viticoles pour souscrire au maximum à la distillation. La Bourgogne viticole "s'étonne que les documents économiques établis par VINIFLHOR montrant l'équilibre de notre vignoble entre production et commercialisation n'aient pas été étudiés par le Président de cet office et rappelle que la Bourgogne n'a aucun représentant au comité de direction de VINIFLHOR. L'occasion étaient trop belle... les vignerons de Bourgogne redemandent donc avec insistance au Ministre de l'Agriculture et au Président de VINIFLHOR une représentation au conseil de direction de VINIFLHOR "afin d'éviter des erreurs aussi manifestes..."