L
es propositions de réforme de l'OCM Vin présentées par la Commission européenne ont été accueillies avec hostilité dans tous les pays producteurs européens et particulièrement en Espagne, où les partis politiques, les gouvernements régionaux, le ministère de l'Agriculture, les professionnels sont tous montés au créneau pour dire non à l'arrachage. La proposition d'arracher 400 000 hectares de vignes y est considérée comme une provocation. ?L'Espagne serait la première à subir ces arrachages (certains estiment qu'ils pourraient atteindre plus de 200 000 hectares) et les alternatives à la vigne sont quasiment inexistantes dans bien des zones de production?, souligne Cécile Bigot, attachée agricole à la Mission économique française de Madrid. Les professionnels espagnols souhaiteraient plutôt une politique de conquête de marché et de soutien à l'innovation et à la promotion. Si l'Espagne est ouverte à une réforme de l'étiquetage des vins de table par exemple, la ministre de l'Agriculture espagnole Elena Espinosa ne ?semble pas trop pressée de voir avancer ce sujet de l'OCM, note Cécile Bigot. Elle plaide pour qu'il ne soit pas tranché avant le deuxième semestre 2007.? Cette période sera en effet celle de la présidence de l'UE par le Portugal, allié de l'Espagne en matière viticole, et viendra en outre après des échéances électorales importantes au printemps 2007, l'élection des gouvernements des communautés autonomes...
Réforme de l’OCM Vin : pour l’Espagne, il est urgent d’attendre
Par Vitisphere Le 12 juillet 2006
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