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Librairie : l'essai d'Olivier TORRES, "La guerre des vins" , publiée en anglais
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Librairie : l'essai d'Olivier TORRES, "La guerre des vins" , publiée en anglais

Par Vitisphere Le 10 mai 2006
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Librairie : l'essai d'Olivier TORRES,
L
a guerre des vins : l'affaire MONDAVI d'Olivier TORRES (Dunod éditeur) a connu le succés en France, notamment par la théorie du "toporatisme" développée par l'auteur. Cette réflexion a été couronnée par le Grand Prix des Dirigeants 2005 (l'Expansion). L'ouvrage commence ces jours-ci une carrière internationale. Il paraîtra en Angleterre en juillet 2006 et aux Etats-Unis (puis Australie) en septembre, sous le titre "Wine wars" édité chez Palgrave macmillan. Une version hongroise sera publiée dans les prochains jours. Le point de vue du jury de l'Expansion : Olivier Torrès, natif de Sète, est professeur à l'université de Montpellier et à l'Ecole de management de Lyon. Il appelle « toporatisme » (du grec « topos ») ce « corporatisme du lieu » si caractéristique de la culture gauloise. L'auteur de La Guerre des vins : l'affaire Mondavi (Dunod) applique aux viticulteurs d'Aniane, petit village de l'Hérault, son astucieux néologisme. Ceux qui ont vu le film Mondovino, de l'Américain Jonathan Nossiter, connaissent l'histoire de cette bourgade du Languedoc qui va faire échouer la tentative d'implantation sur ses terres du producteur de vin californien Mondavi, sur le modèle du village gaulois résistant à l'envahisseur. La lecture qu'en propose Olivier Torrès diffère quelque peu de celle consistant à opposer le gentil terroir viticole et franchouillard à la méchante World Company, même si elle ne la contredit pas. Pour lui, on retrouve dans cette saga clochemerlesque, qui a vu s'unir contre l'ennemi commun chasseurs de sangliers et écologistes, néoruraux et viticulteurs, toute l'ambivalence de la notion de proximité, « celle qui relie mais aussi celle qui enferme, ambivalence parfaitement révélée par le terme anglais close qui renvoie tout autant à closeness (proximité) qu'à closure (clôture, fermeture) ». Cette analyse originale, voire politiquement incorrecte, a séduit le jury du Grand Prix, qui a couronné l'ouvrage d'Olivier Torrès dans la catégorie « Livres d'investigation ».
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