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« La crise mondiale du vin stimule les investisseurs », annonce le journal les Echos (9/3/06).
Se référant à une étude du cabinet bordelais Vertumne International et Associés, le quotidien économique indique que « près de 250 acquisitions, fusions ou partenariats ont été conclus en 2005 un peu partout dans le monde dans le secteur des vins et spiritueux, alors qu'on n'en comptait à peine 70 il y a cinq ans. Les montants financiers mis en jeu l'an passé ont dépassé les 22 milliards de dollars, soit dix fois plus qu'en 1998 ».
Bien que le plus malmené par la crise, le Vieux Continent reste la cible privilégiée des investisseurs, « les entreprises européennes représentent 50% des sociétés achetées en 2005 ». Le nombre d'institutionnels (banques et assureurs) investissant dans le secteur vin a quintuplé depuis 1998, indique le cabinet bordelais qui évoque une financiarisation du vin. Les capitaux investis sont majoritairement anglo-saxons avec dans le trio de tête le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Australie. La France arrive en quatrième position. Lire l'étude