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Trois contes d’été pour vignerons, négociants en vin et oenologues
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Trois contes d’été pour vignerons, négociants en vin et oenologues

Par Vitisphere Le 25 août 2005
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Trois contes d’été pour vignerons, négociants en vin et oenologues
1
) Château Le Malheur? La version allemande pour lutter contre l'alcoolisme au volant ! Ces jours-ci sur les abribus de Cologne? une affiche pour dénoncer l'alcoolisme au volant. Cette campagne d'une violence inouïe (Deux gouttes de vin ou de sang, une voiture encastrée dans l'arbre...) vise la France, le Vin, le Bordeaux. Messieurs du quai d'Orsay, messieurs les représentants de la viticulture, veuillez rappeler à vos homologues que la France et l'Allemagne ont signé de solennels traités d'amitiés !

2) L'ogre Coca-Cola et le petit Verdot? fait divers à Bordeaux. Fait divers, observé sur l'autoroute aire de Langon (à 20 km de Bordeaux). Une aire sur les autoroutes du Sud de la France : sa station service, son aire de repos, son restaurant d'étape... Un restaurant plutôt propret et bien organisé autour d'un hall avec ses espaces : entrée, poissons, viandes, desserts, boissons et une cave à vin? Comme les clients, rapprochons nous de la CAVE A VINS? Voyez plutôt. Les petites canettes de Coca-Cola ont chassé les dives bouteilles de cabernet, merlot, et autre petit verdot? Ainsi va la vie sur la route des vacances.

3) Vignes à palabres sud-africaines... A l'occasion de l'ouverture du Stellenbosch Wine Fetival en Afrique du Sud au début du mois d'août, l'un des intervenants, journaliste et dégustateur professionnel, John Platter, a violemment critiqué l'Union Européenne et notamment la France pour leur protectionnisme agricole. Il a dit que les Britanniques préféraient sans doute le vin du Nouveau Monde car il n'avait pas le goût des subventions. De même, il a souligné que le vin français a perdu des parts de marché (en France et ailleurs) à cause de l'arrogance des ses producteurs qui continuent à croire dans la supériorité de leurs terroirs. Ce ne sont certainement pas les vignerons qui manifestent dans la rue qui vont faire revenir les consommateurs (français), qui se détournent de plus en plus du vin, a-t-il ajouté.
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