L
e consommateur sur le marché des rosés n'est pas unique, d'où l'intérêt de segmenter l'offre, rapporte le Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence.
Selon une étude réalisée par Solving, la segmentation du marché des rosés repose sur 3 critères : le prix, la fonction de commercialisation, et le niveau d'implication du consommateur. Le segment "Basique" (2,5 millions d'hl/an) concerne essentiellement des rosés "désinvestis" et comprend la plus grosse partie des vins de table et des vins de pays. Il est valorisé en GMS à moins de 2 ?. Le segment "Fun" (2 millions d'hl) englobe les rosés de l'été, pas forcément liés aux repas. Il comprend la plupart des Côtes de Provence, les vins de pays de cépages et les autres AOC à forte légitimité. On le retrouve entre 2 et 5 ? selon les points de vente. Enfin, le segment "Dégustation" (550 000 d'hl) inclut les rosés plus gastronomiques. Il regroupe des AOC du type Bandol et Sancerre, en bouteilles sobres et élégantes. Celui-ci se positionne en GMS principalement au-dessus de 5?.
L'ambition des producteurs de la nouvelle appellation Côtes de Provence Sainte-Victoire est de se positionner sur ce dernier segment, explique le CIVP. L'attractivité de ce segment, surtout pour un nouvel entrant, repose sur son dynamisme (+7% par an en volume) et sa rentabilité aussi bien pour la production que la distribution.
France
France : Le paysage du marché des rosés
Par Vitisphere Le 01 juin 2005
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