L
a crise actuelle est la plus forte qui touche le vin français depuis le phylloxera. Ce sont les propos du journaliste britannique, Tim Atkin, lors de Vinagora 2005, organisé par Inter Rhône le 2 février, sur le thème, "Quels enjeux pour la filière viticole Rhodanienne."
Les subventions et les distillations de crise ne sont pas des solutions à long terme, surtout avec la future réforme de la PAC, rajoute-t-il. Si les vins français, y compris ceux de la vallée du Rhône, ont des atouts, leurs ventes sont freinées par des défaillances en terme de marketing, constate T.Atkin. Pour assurer l'avenir, il faudrait accorder plus de liberté aux œnologues produisant des vins dans le secteur crucial entre 4-8 £ (7-11$). Ils devraient pouvoir utiliser les techniques du Nouveau Monde, telles que l'ajout de copeaux. Côté communication, les vins français devraient pouvoir inclure le nom de cépage sur leurs bouteilles, y compris les crus, conseille-t-il. Dans le cas des Côtes du Rhône, le lancement d'une bouteille générique, comme celle de Châteauneuf, soulignerait l'identité régionale, dit-il. "Plus d'argent devrait être consacré au marketing et sur les études consommateurs et moins sur la publicité générique."
C'est maintenant ou jamais, conclut-il. "Une crise exige des décisions dures, aussi bien qu'une action collective. Au final c'est la qualité qui fait vendre?"
Tête d'affiche
Selon Tim Atkin il faut "des solutions radicales" pour sortir de la crise
Par Vitisphere Le 10 février 2005
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