L
e 32ème Congrès des Coopératives Vinicoles de France s'est tenu les 30 juin et 1er juillet à Paris et a accueilli près de trois cent participants. L'événement était l'occasion pour la Confédération de faire des propositions concrètes pour répondre aux problèmes actuels de la filière viticole française. Au niveau de la production, la CCVF préconise une segmentation plus lisible en redéfinissant les catégories de vins existants. Cela suppose une réécriture des décrets d'appellation dans le sens d'une plus grande rigueur. Les AOC doivent s'inscrire dans une logique de l'offre et valoriser les terroirs, estime la CCVF. Quant aux vins de pays, ils se placent dans une logique de demande, ce qui suppose notamment un assouplissement des pratiques œnologiques. En ce qui concerne les vins de table, elle affirme qu'il est impératif de maintenir l'interdiction d'utilisation de mentions valorisantes telles que le cépage ou le millésime. Les conditions de rendements devront être assouplies afin d'assurer l'approvisionnement des marchés des non vins. La mise en place de ce système suppose une gestion interprofessionnelle par bassin de production, intégrant l'ensemble des produits de ces bassins. En parallèle, une structure nationale devra assurer les missions essentielles de régulation économique générale entre bassins, et de la promotion de l'image du vin et de la France sur le marché international.
Filière
La CCVF se penche sur la crise
Par Vitisphere Le 06 juillet 2004
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