L
es professionnels sud-africains du vin déclarent la guerre aux emballages bas de gamme. Les «papsakke», des sacs en papier aluminium très populaires en Afrique du Sud, et certains bidons en plastique seront interdits dans le courant de l'année prochaine, annonce la South African Wine and Brandy Company (SAWB), organisme qui fédère l'ensemble de la filière. Près de 48 millions de litres de vin sont vendus chaque année dans des papsakke, ce qui représente près de 17% du marché sud-africain. Les professionnels veulent ainsi contribuer à la lutte contre l'alcoolisme et mettre fin à des pratiques qui «entâchent la réputation et l'intégrité de la filière vin sud-africaine», explique le patron de la SAWB, Johan Van Rooyen. Pour être autorisés, les bidons en plastique devront avoir une durée de mise en rayon d'au moins trois mois, l'indication d'une date de remplissage, un système de fermeture scellé et une contenance maximum de 5 litres.
Selon un responsable de la SAWB, l'interdiction des papsakke devrait coûter environ 335 millions de rands (44 millions d'euros) à la filière.
Afrique du Sud
Afrique du Sud : les contenants bas de gamme mis à l’index
Par Vitisphere Le 26 juin 2004
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