C
ertains vinificateurs d'Afrique du Sud sont soupçonnés d'avoir utilisé des arômes artificiels pour améliorer la qualité de leurs produits. Le ministère de l'Agriculture a officiellement stigmatisé ces pratiques, après la condamnation le 10 novembre d'un vigneron pour usage d'additifs illégaux. Quatre cas similaires font l'objet d'une enquête et « les investigations montrent que le problème est réel » dans la région du Cap, précise le ministère. C'est un critique sud-africain respecté, Michael Fridjhon, qui a soulevé le problème en s'étonnant de constater « des arômes de fruits tropicaux comme l'ananas et le fruit de la passion » dans certains sauvignons blancs issus de régions chaudes, alors que ces arômes sont normalement associés à des régions de production plus froides?
La filière vin sud-africaine a réagi en soulignant qu'il n'existait pour l'instant aucune preuve d'un usage à grande échelle des arômes artificiels. « La majorité des winemakers est intègre. Simplement, dans toute grappe de raisin on trouve de mauvais grains », a expliqué un membre du Bureau Sud-africain des Vins et Spiritueux au journal Sunday Argus.
SURTITRE
Parfum de scandale dans les wineries sud-africaines
Par Vitisphere Le 18 novembre 2003
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