A
Turin et à Bra en Italie, les salons du goût et du fromage sont devenus des rendez-vous incontournables fréquentés par 150 000 visiteurs. Derrière ces rencontres autour des produits agricoles et de leurs terroirs, il y a Slow Food, une association fondée en 1986 en Italie par Carlo Petrini, devenue internationale avec 80 000 membres dans le monde, dont 2 000 en France. Invités l'an dernier à Turin pour animer l'un des 400 ateliers du goût du salon turinois, les vignerons du Pic Saint Loup sont rentrés conquis. Jean-Philippe Granier, oenologue des Côteaux du Languedoc, « slow foodien de toujours», et Didier Chabrol, responsable de Slow Food France, ex-directeur du musée Agropolis, ont franchi le pas. Ils organisent cette année, du 24 au 27 octobre prochain à Montpellier, le premier salon « Aux origines du goût ». Y seront présentés à la dégustation plus de 500 vins des « plus petits terroirs » de France et du monde, et une cinquantaine de produits agricoles devenus rares. Défenseur du goût, «parent pauvre des sens, jamais éduqué », « menacé par l'uniformisation des produits », Slow Food est, aux produits agricoles et au vin, ce que le WWF et le panda, son emblème, est aux animaux de la planète. Dans la défense des terroirs, des produits et de ceux qui les font, il y a aussi celle de la biodiversité, et par extension d'une agriculture porteuse de culture.
Voir Agenda
SURTITRE
Le goût du terroir au Mas de Saporta à Montpellier
Par Vitisphere Le 16 octobre 2003
Vous n'êtes pas encore abonné ?
Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Pas encore de commentaire à cet article.