Au SIMA

Au SIMA : l'électronique embarquée débarque

es spécialistes du BCMA ont mis en évidence les tendances du machinisme agricole. La tendance au gigantisme et à la puissance persiste notamment pour les machines de récolte et on observe l'émergence des nouvelles technologies : transmissions sans fil pour les caméras de contrôle, liaisons entre le poste central de l'exploitation et les machines, pilotage centralisé des installations d'irrigation... mises en avant de normes ISO pour "l'électronique en agriculture" permettant de nouvelles fonctions et une compatibilité entre systèmes. Exemple : transferts de données possibles entre tracteurs et outils ainsi que l'ajout facile de nouvelles fonctions (traçabilité, programmation des cycles de rinçage des pulvérisateurs depuis la cabine du tracteur) grâce à la norme ISOBUS (ISO 11783 / norme bus CAN) . Les commandes centralisées se généralisent sur l'accoudoir droit du siège conducteur (joysticks) permettant une meilleure ergonomie du poste de conduite. L'électronique permet de controler des fonctions complexes, mais les constructeurs ont aussi le souci de simplifier l'utilisation : apparition d'équipements avec des fonctionnalités simplifiées (ex : barre de guidage sans mémorisation des données,..), réduction de la complexité de l'interface utilisateur et baisse du prix. Enfin, développement de solutions intégrées, mettant en jeu des équipements de différents constructeurs (d'où une recherche de compatibilité des systèmes), ainsi que des solutions de logiciels accessibles par Internet. Il y a moins de communication autour de l'Agriculture de précision chez les constructeurs. "Ce n'est pas un signe du recul de ce concept mais plutôt que la communication est plus axée sur les préoccupations des agriculteurs : traçabilité, ergonomie." analyse Philippe Estanove, Directeur du BCMA.