L
a Safer du Languedoc-Roussillon et le Crédit Agricole du Midi se positionnent, chacun de son côté, en vue de la mise en place du plan de « reconversion qualitative » du vignoble régional. Ce plan, approuvé par Bruxelles, a été présenté en novembre par le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard. Il prévoit notamment un mécanisme d'arrachage temporaire qui donnera aux producteurs un délai total de cinq ans pour arracher et replanter une parcelle, tout en bénéficiant d'aides à la reconversion. Les droits de replantation pourront également être transmis entre viticulteurs. La Safer régionale « souhaite être partie prenante de ce plan », souligne son président Guy Giva. Elle voudrait tout d'abord intervenir au niveau de la mobilité des droits de plantation, en étant « reconnue comme exploitant » afin de pouvoir « acheter des droits et replanter ailleurs ». Elle souhaite aussi « se positionner » pour le cautionnement des agriculteurs qui s'engageront sur des objectifs de replantation.
Le Crédit Agricole entend lui aussi « s'inscrire dans le dispositif Gaymard ». Son objectif est double : apporter une caution financière aux viticulteurs concernés, et proposer ses prêts bonifiés « Midi Plantation », qui offrent notamment un différé d'amortissement pour les années où les terres ne pourront pas produire.
Reconversion du vignoble languedocien
Reconversion du vignoble languedocien : Safer et Crédit Agricole se positionnent
Par Vitisphere Le 21 janvier 2003
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