SURTITRE

L’accord entre l’Union européenne et le Chili a été signé

’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Chili a été signé le 17 mai lors du sommet de Madrid par le Président du Chili, Ricardo Lagos, le 1er ministre espagnol Jose Maria Aznar et le président de la commission européenne, Romano Prodi. L'accord qui concerne des échanges d’une valeur de 8,6 milliards d’euros augmentera l'accès à des marchés pour les deux parties, spécialement pour les vins de qualité. En matière vinicole, le traité aborde quatre chapitres. Le premier énonce une relation avec les pratiques oenologiques et la reconnaissance mutuelle des procédures utilisées au Chili et dans les pays membres de l'Union européenne. Le second point se réfère aux indications géographiques et aux marques. Il établit que les noms de marques chiliennes qui ont des indications géographiques européennes ne pourront être utilisés sur aucun marché (champagne, chablis, corton, margaux...). Le Chili cessera de commercialiser des produits avec ces marques dans un délai de cinq années à l’export et de douze ans sur son marché. Une troisième partie de l'accord comprend le travail conjoint entre le Chili et les Européens pour définir les expressions traditionnelles européennes de mention de qualité (par exemple, DO, réserva(s), réserva spécial, classique). En outre, reste libre l’utilisation de celles qui ne sont pas dans la liste des mentions de qualité inscrites par l'Europe (réserve, vendanges tardives, private réserve et special réserve). En contrepartie, l’UE s’engage à faire disparaître d’ici 4 ans les taxes appliquées aux vins chiliens, sachant que 45% des exportations de vin chilien s’adressent à l’Europe. Les 2 associations Viñas de Chile et Chilevid ont effectué un travail conjoint avec le secteur public pendant un an et demi de négociations pour pouvoir finalement arriver à cette convention. Rafaël Guilisasti, président de Viñas de Chile a souligné : "L’accord signé entre le Chili et l’UE est équilibré et bénéfique, mais non exempt de coûts pour le secteur vinicole. L’industrie viticole a prouvé sa flexibilité pour obtenir cet accord et nous espérons que cela déclenche un impact positif pour tous les autres secteurs du pays".