L
e Conseil de direction de l'Onivins (Office national interprofessionnel des vins) a présenté la nouvelle procédure de "reconversion progressive" du vignoble. Celle-ci est conforme à la politique communautaire. Le viticulteur peut maintenant arracher les parcelles inadaptées aux marchés. Un nouveau cépage devra être replanté dans les trois années suivantes (une liste des cépages concernés doit être publiée sur proposition des organisations professionnelles). Il touchera la première année une aide correspondant à une participation au coût d'arrachage (310 ?/hectare) et pendant trois ans, une compensation pour non production (920 ?/hectare). Une autre aide sera versée l'année de la replantation.
Par ailleurs, la France demandera en janvier à la Commission européenne de modifier les règlements communautaires, afin de prendre en compte les viticulteurs âgés qui ne souhaiteraient pas reconvertir leur vignoble.
Ces mesures ont été conçues pour résoudre le problème de surproduction actuel. On pourrait y voir un risque : celui que cette "reconversion progressive" se transforme en "arrachage définitif".
Lire aussi :
Plan d'adaptation à la viticulture : les engagements de septembre seront tenus
Jean Glavany annonce un plan d'adaptation pour la viticulture
Crise
Crise : les pouvoirs publics annoncent les premières mesures
Par Vitisphere Le 04 janvier 2002
Vous n'êtes pas encore abonné ?
Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous
Pas encore de commentaire à cet article.