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2000 : un bon cru pour les investissements publicitaires
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2000 : un bon cru pour les investissements publicitaires

Par Vitisphere Le 04 janvier 2002
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2000 : un bon cru pour les investissements publicitaires
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es investissements publicitaires du secteur vins tranquilles en France ont été en augmentation en 2000 (+24% par rapport à 1999). Toutefois, avec 212 MF (soit 7,5 % de l'ensemble des dépenses publicitaires du secteur boissons) le budget pub des vins est relativement peu élevé par rapport aux autres types de boissons. La moyenne de ce budget par marque est également la plus petite dans le domaine avec 0,42 MF. Ce chiffre est sans doute lié à la faible concentration du milieu viticole ainsi qu'à la faible rentabilité des entreprises de ce secteur. Dans le détail on constate qu'entre 1999 et 2000, 3 catégories de financeurs ont augmenté leurs investissements publicitaires en France. Ce sont les entreprises possédant des marques de vin de table (+33%), des marques en AOC (+30%) ainsi que les sociétés de vente directe (+17%). En revanche, les fonds consacrés aux campagnes collectives pour les vins de table et de pays et pour les vins AOC sont en diminution (-6,5% et -31%). Enfin, la progression des sociétés spécialisées dans la vente via internet et la télématique est confirmée en 2000. Leurs investissements publicitaires sont passés de 6,2 MF en 1999 à 33,3 MF en 2000 (+437%) ! Quels supports ont été les plus utilisés ? La presse nationale (79%) et l'affichage (12%) sont les médias préférés des annonceurs travaillant pour les vins tranquilles. La presse nationale a même vu sa part de marché augmenter de 12% par rapport à 1999. Précisément, la publicité se concentre sur les quotidiens et les hebdomadaires d'actualité ainsi que sur les suppléments TV et les publications gastronomiques. Ces quatre supports représentent environ 3/4 des investissements. De cette année 2000 on retiendra surtout l'augmentation des investissements publicitaires des sites internet spécialisés dans la vente de vin. C'est un peu grâce à eux que l'on a assisté à la timide augmentation des dépenses de publicité sur le marché français.
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