L
es transactions entre négociants et vignerons ont représenté 24 712 hl en juillet dernier, un volume en hausse de 32% par rapport à juillet 2000. Les vins blancs sont en progression de 45%, et les vins rouges de 9%. Les transactions ont largement porté, pour les vins blancs, sur les appellations Bourgogne, Crémant de Bourgogne, Mâcon Villages et Chablis.
Après 11 mois de mois de campagne, le retard est toujours de 18% par rapport à la campagne précédente. Les vins rouges montrent le plus fort ralentissement avec ?31%, lié au groupe d'appellations suivant : villages rouges de la Côte Chalonnaise ?70%, Mâcon supérieurs rouges ?44%, villages rouges de la Côte de Beaune ?37% et ?23% sur les appellations régionales. Les vins blancs sont en retrait de 11%.
En juillet, l'indice des cours du vin (millésime 2000), calculé sur 64 appellations, montrait une baisse de 7% par rapport à l'indice constaté en juillet 2000, passant de 130,8 à 122,7. L'indice des vins rouges a baissé de 3% par rapport au mois de juin, celui des vins blancs de 2% et celui des appellations régionales de 8%. Les AOC communales demeurent stables.
Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne publie également le point de vue de son président, Hubert Camus :
Comment se porte la Bourgogne d'un point de vue économique ?
La situation économique de la Bourgogne est globalement stable, moins pessimiste que le rapport Berthomeau ne la décrit. On se rend compte par exemple que sur le marché français, dans un contexte de baisse de la consommation, le consommateur reste fidèle. L'année 2000 a été difficile mais le premier semestre 2001 montre un redressement : la progression des exportations est de 10% en volume et 9% en valeur. Ces bonnes performances sont notamment dues à la croissance des ventes au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Le projet Bourgogne a-t-il reçu un accueil favorable dans le vignoble ?
"Tout à fait". Le projet Bourgogne est déjà dans sa phase d'exécution. Les bourguignons savent qu'on attend d'eux un produit qui a de la personnalité. Si ces exigences qualitatives sont remplies, il n'y aura pas de baisse des cours. Elaborer un produit à forte typicité, cela passe notamment par une volonté de réduire la récolte. Cette année, il n'y a jamais eu autant de saisonniers dans les vignes au mois d'août pour les vendanges vertes. La prise de conscience est collective.
SURTITRE
Conjoncture économique en Bourgogne
Par Vitisphere Le 26 septembre 2001
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