SURTITRE

Les vendanges battent leur plein en Beaujolais

a vendange manuelle étant obligatoire, ce sont près de 40 000 personnes qui viennent chaque année prêter main forte aux 3619 exploitations viticoles beaujolaises pendant les trois semaines de récolte. Nourris et logés par les vignerons, ou embauchés à la "grande journée", ils reçoivent un salaire net de 240 à 260 F par jour en fonction de leur tâche : coupeur, porteur, aide-cuisinier ou aide-vinificateur. Cette année leur labeur a commencé le 6 septembre, dans les secteurs les plus avancés, au cœur de l'appellation Beaujolais Villages. Cette date se situe dans la moyenne de la dernière décennie, qui était particulièrement précoce. Le volume de production devrait également correspondre à la moyenne, soit 1 350 000 à 1 400 000 hl de vins (180 millions de bouteilles), répartis entre les douze appellations : Beaujolais, Beaujolais Villages, Brouilly, Côte de Brouilly, Régnié, Chiroubles, Fleurie, Morgon, Juliénas, Chénas, Moulin-à-Vent et Saint-Amour. Sur le plan climatique, l'année a été plutôt douce. L'état sanitaire* du vignoble était très bon au début des vendanges. Il est bien-sûr trop tôt pour qualifier le millésime, il faudra pour cela attendre octobre et les résultats des premières dégustations dans le vignoble. Les amateurs du monde entier pourront se faire leur propre idée dès le 15 novembre 2001, date de sortie des Beaujolais Nouveaux. * Pionnier en matière de viticulture raisonnée, depuis la création en 1989 des groupes de protection phytosanitaire raisonnée par le Comité de développement du Beaujolais, le vignoble beaujolais a vu se poursuivre en 2001 l'essor de cette forme de viticulture fondée sur l'observation de la vigne et l'adaptation des traitements phytosanitaires à l'évolution des différents parasites. Objectif : mieux protéger l'environnement, tout en produisant un raisin de qualité, garant de la qualité des vins.