L
e Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques (SCEES) du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche a publié le 25 juin dernier une étude intitulée
"Les exportations reculent en 1999 et 2000 après de fortes hausses de prix - Vins français : une suprématie fragile".
Voici le résumé de cette étude, qui a été réalisée dans le cadre de la statistique agricole Agreste :
Hausse de prix et baisse des exportations pour les vins français depuis 1998. Les vins italiens, dont les cours restent stables, progressent sur le marché mondial. Mais les ventes les plus dynamiques sont celles des vignerons de l'hémisphère sud.
Rien n'est jamais acquis. Après trois années d'expansion ininterrompue, les exportations françaises de vins hors champagne avaient atteint le niveau record de 15 millions d'hectolitres en 1998. Un sommet dont elles se sont éloignées progressivement depuis, de 0,6 million d'hl en 1999, puis de 0,7 million d'hl supplémentaires l'année suivante.
Les viticulteurs français doivent désormais compter avec une concurrence de plus en plus forte sur un marché mondial moins porteur depuis 1998. Ils sont distancés par les Italiens en Allemagne. Ils sont devancés par les nouveaux producteurs d'Australie, de Californie, du Chili, d'Argentine ou d'Afrique du Sud au Royaume-Uni. Ils ne bénéficient plus de l'effet de mode qui avait gonflé leurs ventes au Japon en 1998.
Les vins français n'en demeurent pas moins en 2000 les premiers au monde par la valeur de leurs exportations. Ils repartent d'ailleurs sur les deux premiers mois de 2001, avec une augmentation de 3% par rapport à la même période de 2000.
Le fléchissement des exportations françaises, intervenu en 1999, s'explique en grande partie par l'importance des hausses de prix. La baisse des ventes concerne aussi les vins espagnols, dont les tarifs ont beaucoup augmenté. Mais elle épargne les vins italiens dont les cours ont été mieux maîtrisés.
Ces trois principaux producteurs européens cumulent, en 2000, plus de 60% des volumes exportés dans le monde. Mais les nouveaux pays producteurs alimentent désormais 20% des échanges mondiaux. Ils n'en détenaient qu'une infime partie au début des années quatre-vingt.
Vous retrouverez l'intégralité de l'étude sur le site de l'Agreste (rubrique "Vient de paraître" et "Agreste Primeur").
SURTITRE
Recul des exportations en 1999 et 2000 - Etude de l'Agreste
Par Vitisphere Le 02 juillet 2001
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