u cœur de l’incendie estival qui a frappé les Corbières, le Cellier des Demoiselles, cave coopérative basée à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, a uni ses forces et son savoir-faire avec l’union des distilleries de la Méditerranée (UDM) « pour donner une seconde vie aux raisins touchés par le feu », propose un communiqué. « Symbole de renaissance et hommage aux vignerons du territoire », cette eau-de-vie est unique dans sa composition, à partir des raisins marqués par les flammes et la fumée.
« Les vignerons ont choisi de vendanger malgré tout ces raisins, les vinifier à la cave coopérative, avant de les confier aux distillateurs du Languedoc », retrace un communiqué. Pour l’occasion, la dernière opération a été réalisée « dans un alambic centenaire, perpétuant la tradition des grandes eaux-de-vie languedociennes ».
Plutôt que les masquer, les élaborateurs prennent donc le parti de révéler « et sublimer ces marques du destin, avec des notes de fumé – de feu, pour une eau-de-vie singulière, au profil à la fois gourmand et puissant, symbole d’une renaissance, d’une volonté farouche de vivre et d’avancer », développe un communiqué.
La production de cette eau-de-vie de vin du Languedoc se place dans une édition en quantité très limitée, avec une commercialisation qui n’interviendra que dans quelques années, à l’issue d’un long élevage sous bois, « afin d’atteindre un équilibre parfait entre le fruit, le feu et le bois ». Le Cellier des Demoiselles assurera la commercialisation pour verser l’intégralité des bénéfices à ses coopérateurs. « Cette eau-de-vie n’est pas seulement un produit : c’est un hommage à nos vignerons, à la terre des Corbières et à la capacité de se relever », soutient le président de l’UDM Bruno Guin.




