ublié ce 12 octobre, l’article "Plus de direction générale pour InterLoire qui se réorganise pour gérer la crise" contient pour Sophie Talbot des propos inexacts concernant sa mise à pied pour fautes graves de son poste de directrice générale de l'interprofession des vins de Loire (de 2022 à 2025). Voyant une atteinte à son honneur et sa réputation, Sophie Talbot a sollicité le droit de réponse que voici : « monsieur Camille Masson, président d’InterLoire, tient des propos me concernant qui sont inexacts et portent gravement atteinte à mon honneur et à ma réputation. Je suis ainsi citée et mise en cause à travers les affirmations suivantes : "c’était une question de protection du reste du personnel" et "il fut acquis que nous étions en présence d’un grave manquement au respect des valeurs humaines et de travail que le négoce et la viticulture partagent sans aucune espèce de réserve possible". Je conteste catégoriquement ces accusations, qui sont infondées et attentatoires à mon intégrité personnelle et professionnelle.
En 18 ans de carrière, dont les 10 dernières consacrées à la filière vin, j’ai toujours exercé mes responsabilités avec courage, intégrité, humanité et respect profond, tant envers mes équipes que vis-à-vis des clients, fournisseurs et partenaires. Ces valeurs sont au cœur de ma pratique professionnelle, et je n’ai jamais dérogé à cette ligne de conduite. Je réfute ces imputations, qui ne reposent sur aucun fondement, et je défendrai mes droits par les voies appropriées.
Je souhaite exprimer ma profonde gratitude envers la centaine d’opérateurs et de partenaires de la filière ligérienne qui m’ont adressé des messages de soutien. Leurs marques de confiance me touchent profondément. Durant ces deux années à la direction générale d’InterLoire, j’ai pris énormément de plaisir à accompagner mes équipes, leur permettre de se développer et les faire véritablement grandir, et c’est sans doute cette fabuleuse expérience humaine que je garderai avant tout en mémoire. J’ai toujours agi avec détermination, enthousiasme et passion pour faire progresser collectivement la filière. Je suis fière notamment d’avoir piloté le lancement de la nouvelle identité collective des Vins de Loire en 2024, et d’avoir engagé des démarches structurantes sur les volets environnemental et data, telles que la mise en place d’une empreinte carbone collective avec Wine Pilot et la constitution d’un consortium régional d’opérateurs de la filière sur le réemploi des bouteilles en 2024 — une première en France, ainsi que la création d’un portail internet à destination de toute la filière pour faciliter l’accès à l’information, incluant aussi une plateforme déclarative unique pour alléger la charge administrative des opérateurs.
Malgré un contexte économique et politique toujours plus chahuté, nous avons mené des projets ambitieux avec des moyens limités, en restant attachés au triptyque économique, environnemental et social.
Je tiens à saluer le professionnalisme et l’engagement des équipes avec lesquelles j’ai travaillé, ainsi que la richesse des échanges avec les opérateurs ligériens. Je reste pleinement convaincue que les Vins de Loire ont tous les atouts pour parvenir à construire un futur durable et je souhaite tout le meilleur pour la suite aux équipes InterLoire et à l’ensemble des opérateurs ligériens et partenaires. »
Contactée depuis septembre par la rédaction de Vitisphere, Sophie Talbot n’avait pas souhaité donner suite à nos sollicitations.




