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Vin de fable
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Vin de fable

Par Alexandre Abellan Le 12 septembre 2025
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Vin de fable
L

es consultants

Le consultant Tant-Pinard allait au chevet de la filière en crise,

Que visitait aussi son concurrent et néanmoins confrère Instant-Mieux.

Le premier ne parlait que de distiller et d’arracher face à la déprise,

L’autre sentait déjà la reprise et le succès de changements ingénieux.

Tous deux n’ayant que des remèdes de différence et de discordance,

Leur malade consulta et tergiversa pour mieux tomber en déliquescence.

Après qu'en leurs conseils radicaux aucun des deux ne fut suivi,

Ils triomphaient encore sur leur client ayant décliné leurs solutions.

L'un disait : il passe de vigne à trépas, ne l’avais-je pas prédit ?

S'il m'eût cru, disait l'autre, il serait plein de vignes et d’évolutions.

 

D’après les Médecins de Jean de la Fontaine.

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Tous les commentaires (3)
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Constantin Stergides Le 12 septembre 2025 à 14:16:38
Cela fait 40 ans qu'on nous bassine avec "les vins de l'offre? et les ?vins de la demande", et je n'ai toujours pas compris ce que sont ces fameux "vins de la demande?. S'agit-il des vins de supermarché ? Des vins aux noms débiles ? Des vins... qui ne sont pas des vins? On a fait tout ça et plus encore. La France est le pays avec la plus grande offre et diversité de goûts -- tout le monde peut y trouver son compte (et tout le monde a copié). Si on avait écouté les Anglo-Saxons depuis toutes ces années, on aurait détruit le système des appellations et arraché la moitié du vignoble (pendant qu'eux plantaient partout sans problème et créaient des appellations !). Ça ne vous a jamais interloqué, que les incitations à démolir notre système d'appellations (le plus profond et complexe du monde entier) viennent TOUJOURS de la part, soit des experts qui connaissent RIEN au vin, soit des experts des pays non-producteurs ? Arrêtez donc avec la catastrophologie. Il faut garder espoir et se battre pour sauver le vignoble au lieu d'arracher à gauche et à droite. Lisez plutôt le type qui écrit sur le blog ?Fermentations? (Tom Wark), qui est américain mais dont la pensée est toute française. La roue va tourner !
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augustin Le 12 septembre 2025 à 13:47:46
Ce qui est sur c est que la filière vin est bien malade ... et qu elle a montré que ses corps constitués sont incapables d y apporter remede par elle même. Restent effectivement les médecins et il est vrai qu ils sont moins unanimes en cette rentre 2025 que diafoirus et purgon face à l etrrnel argan (qui lui est un patient imaginaire !) .Si l on file la métaphore, on pourrait en déduire que l acteur exploitant , incarnant le malade filière, pourrait bien finalement mourir sur la scène, dans une dernière et pathétique interprétation/ vinification. Gageons pourtant que le gouvernement de Monsieur Lecornu apportera tout l équipement de réanimation requis dans les prochains jours , avec l équipe de soignants compétents .Pour nous sortir enfin du marasme : un peu moins de clystere , un peu plus de remontant ! " Ce sont là choses rudes , et il faut, pour les comprendre, avoir fait des études " :^)
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Renaud Le 12 septembre 2025 à 12:30:29
Évidement la création de marché de niche est pertinente. D'ailleurs il s'en crée ici en VSIG et ailleurs comme en Bretagne ou dans la somme par exemple. La destruction de l'outil ou des volumes n'est que de la médecine de guerre. Derrière il faut construire ou reconstruire. L'AOC est une logique de l'offre. Pourquoi pour les productions de masses ne pas réfléchir à un logique de la demande. Ainsi producteurs et consommateurs marchent ensemble s'apprivoisent. Et cette rencontre amènera à redonner confiance. Première clef du commerce. Puis le consommateur reaccroché pourra redécouvrir les offres de l'AOC.
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