a société Praysbee, créatrice du pulvérisateur Wulp, poursuit sa montée en puissance. Soutenue par une levée de fonds de 3 millions d’euros réalisée auprès de Demeter et de NACO (fonds régional de la Nouvelle-Aquitaine), l’entreprise met le cap sur l’industrialisation de ses solutions et le déploiement de nouvelles fonctionnalités au service des viticulteurs.
« Cette levée de fonds va permettre la poursuite de recrutements de compétences pour soutenir notre développement, l’amélioration de notre site de production et la poursuite de nos développements techniques des produits actuels et à venir », détaille Olivier Bonnefond, dirigeant de Praysbee. L’effort porte à la fois sur la montée en série du pulvérisateur Wulp, et sur l’intégration progressive de technologies de précision, comme la reconnaissance de maladie ou encore la modulation de dose via la technologie PWM (Pulse Width Modulation).
Déjà en cours d’essai cette saison, cette technologie permet une gestion ultra-précise des volumes pulvérisés. « Le procédé PWM n’est pas récent au niveau mondial, mais son intégration dans notre environnement viticole est une avancée. Il permet de diminuer la quantité de produit pulvérisé tout en conservant la même pression, garante de la qualité », explique-t-il. Le système sera proposé dès la saison prochaine, en première monte ou en rétrofit pour les machines déjà vendues.
La production a franchi un nouveau cap cette année. Cette année a été la confirmation d’une demande et d’un intérêt pour les descentes Wulp déjà vendes.
Sur le plan commercial, Praysbee vise également au-delà des frontières françaises. La technologie Wulp suscite de l’intérêt en Suisse, pays sensible aux enjeux environnementaux, mais aussi en Italie, Espagne et Portugal. « Le système Wulp, avec pulvérisateur rétrofité et sa simplicité d’usage, attire particulièrement ces marchés. » rappelle le chef d’entreprise.
Fidèle à la mission qu’elle veut se fixer, l’entreprise Praysbee poursuit le développement d’une pulvérisation plus précise, plus économe et plus soucieuse de l’environnement. Sa feuille de route comprend, outre le PWM, la reconnaissance des maladies, la coupure par niveau ou encore la circulation semi-continue des produits. « Nous nous orientons, seuls ou avec des partenaires, vers plus de simplicité pour le viticulteur et donc vers une automatisation croissante de la pulvérisation », souligne Olivier Bonnefond.
Avec un pied dans la série, un autre dans l’innovation et un regard tourné vers l’international, Praysbee ne compte pas abandonner sa dynamique dans un secteur en pleine transformation.