l a tourné sa vigne dans tous les sens,
Pour en connaître la viabilité et la résilience.
Il a demandé l’avis de tas de gens érudits, érudits,
De donner leur avis sur sa vigne.
Il a heurté son terroir au changement climatique
Des situations critiques.
Et il a dit :
La vigne ne vaut rien, rien…
La vigne ne vaut rien.
Mais moi quand je tiens, tiens…
Mais moi quand je tiens,
Là dans mes deux mains éblouies,
Tous les jolis petits vins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien…
Rien ne vaut la vigne.
Il a vu le stress qui rabroue,
Entre le gel, la grêle, le mildiou
Et puis le manque d’eau partout.
D'autres citent les dictons faisant rimer avril et baril,
Espèrent la normale mais ce n'est plus que l’anormal.
Il s’est nourri d’infos et débats sur internet,
Voir au-delà mais pas plus net.
Et il a dit :
La vigne ne vaut rien, rien…
La vigne ne vaut rien.
Mais moi quand je tiens, tiens…
Mais moi quand je tiens,
Là dans mes deux mains éblouies,
Tous les jolis petits vins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien…
Rien ne vaut la vigne.
Il a vécu le manque d'amour, manque d'argent.
Comme la vigne c'est usant,
Et comme ça vide le temps.
Il a resservi une tournée pour ne pas oublier.
De continuer.
Et il a dit,
Et il a dit :
La vigne ne vaut rien, rien…
La vigne ne vaut rien.
Mais moi quand je tiens, tiens…
Mais moi quand je tiens,
Là dans mes deux mains éblouies,
Tous les jolis petits vins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien…
Rien ne vaut la vigne.
D’après la chanson d’Alain Souchon, la Vie ne vaut rien (2001).