
C’est le sujet de grogne du moment : les vignerons non-assurés se verront appliquer un taux de réfaction à l’aide aux calamités agricoles. La raison ? Les attaques de mildiou subies après le coup de gel sont exclues des calamités agricoles par le droit européen pour ceux qui ne souscrivent pas à une assurance récolte. Mais, ce qui apparait très étonnant, c’est que ce taux ne sera pas le même d’un département à l’autre. Cette volonté politique de coller à la réalité du terrain (l’intensité plus ou moins forte de l’attaque sanitaire selon les régions) semble complètement ubuesque car, on le sait, les attaques de mildiou sont par nature hétérogènes. D’une exploitation à l’autre le taux ne sera pas le même.