résente lors d’une conférence d’ouverture du Sitevi 2025 sur les synergies entre marque de territoire et commercialisation des vins, la directrice de l’Union des entreprises viticoles méridionales (UEVM, le syndicat des maisons de négoce du bassin Languedoc-Roussillon) Magali Jelila a indiqué que le recours déposé auprès du Conseil d’Etat par l’UEVM et des syndicats de producteurs va rapidement connaître son épilogue. « Nous avons appris que le rapporteur public a été auditionné il y a quelques jours par le Conseil d’Etat, sans connaître la teneur des conclusions qui ont pu être présenté à cette occasion», explique la directrice de l’UEVM, « nous devrions donc avoir la décision du Conseil d’Etat à ce sujet sous quelques semaines ».
Si le moratoire concernant cette utilisation prend fin avec le millésime 2025, le consortium ayant déposé ce recours garde l’espoir de pouvoir utiliser sur les étiquettes cette marque ombrelle « qui a accompagné depuis 2006 près de 100 millions de bouteilles par an », rappelle la directrice de l’UEVM. A ses côtés, le conseiller régional Patrice Canayer, délégué à l’attractivité et aux marques régionales, a rappelé combien la région Occitanie reste attachée à une marque « qui a coûté cher, mais surtout apporté d’excellents résultats, avec près de 50 % de son chiffre d’affaires généré par la viticulture ».
En conséquence, la région a choisi de renforcer sa stratégie autour de cette marque « malgré ce frein juridique pour lequel on espère une issue positive », plante Patrice Canayer. Le bloc de marque est donc devenu Sud de France Occitanie, avec un logo représentant une France munie d’un rond signalétique agricole au sud, et un plan B a été prévu pour maintenir la référence sur les étiquettes de vin si le Conseil d’Etat maintenait l’interdiction prononcée. « Les producteurs pourront utiliser le logo sur leurs étiquettes sans la mention écrite », pose Patrice Canayer.





