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Pompier ou pyromane ? Le départ du château Lafleur de l’AOC Pomerol irrigue les débats
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Pompier ou pyromane ? Le départ du château Lafleur de l’AOC Pomerol irrigue les débats

L’arroseur a osé. Ayant choisi de se mettre en marge de l’appellation Pomerol après avoir irrigué précocement ses vignes en juin, le château Lafleur a déclenché un débat sur l’adaptation viticole au changement climatique qui doit dépasser le buzz pour pousser les cahiers des charges à évoluer selon ses propriétaires, prêts à revenir. Imposé par une irrigation sans autorisation pour les gardiens du temple AOC, ce départ tient du coup de comm’ pour ses détracteurs, qui reconnaissent la nécessité d’avancer clairement sur ce sujet sensible. L'arroseur AOC ?
Par Alexandre Abellan Le 07 septembre 2025
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Pompier ou pyromane ? Le départ du château Lafleur de l’AOC Pomerol irrigue les débats
Le château Lafleur repose sur un actionnariat 100 % familial. - crédit photo : Château Lafleur
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ppliquant jusque-là l’adage "pour vivre heureux, vivons caché" propre aux flacons dont la discrétion augmente la distinction, le château Lafleur s’expose en pleine lumière depuis l’annonce fin août de son départ de l’AOC Pomerol ce millésime 2025. La propriété évoquant des besoins d’adaptation au changement climatique par l’irrigation, les densités de plantation et la gestion de la canopée, qui lui imposent de se placer en dehors du cahier des charges AOC et de basculer en vin de France (vin sans indication géographique, lui faisant perdre le terme de château, voir encadré).

Lafleur au fusil

« C’est un pas de côté qui fait des remous, mais qui a été mûrement réfléchi » constate Baptiste Guinaudeau, membre de la famille qui possède et exploite le château Lafleur. Ce départ n’est « absolument pas une déclaration de guerre, on ne tourne le dos à personne » poursuit le vigneron, qui répète « ne pas partir en claquant porte, ce n’est pas notre état d’esprit. C’est avant tout une décision basée sur de la technique viticole pure. Ce n’est pas une décision marketing, nous n’en avons pas besoin pour vendre nos vins » (que l’on trouve à plus de 1 000 € la bouteille sur le marché).

Un peu navrant

Un départ de l’appellation, « c’est inédit pour Pomerol » réagit Jean-Marie Garde, le président du syndicat viticole de Pomerol et de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux (FGVB, réunissant les 37 AOC de Gironde). Regrettant une « initiative individuelle » qui « rejaillit sur le collectif » de la part d’une propriété ayant peu participé aux travaux collectifs de l’AOC Pomerol, le président de l’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) estime que « si l’on veut faire évoluer les choses, il faut participer à la réflexion au sein de la famille. C’est un peu facile de quitter une appellation quand la notoriété du terroir dont on a hérité, comme nous tous, a été bâti collectivement pendant des décennies. » Très repris médiatiquement, ce départ de l’AOC est « un peu navrant » pour Jean-Marie Garde : « on s’en serait bien passé dans une conjoncture déjà difficile. Quand on a un certain niveau notoriété dans l’AOC, on se doit de rester et d’entraîner l’ensemble avec ses moyens d’expérimentation » pour prendre le temps de faire évoluer les cahiers des charges en accord avec l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO).

Où l’on estime que l’« on a les réponses à toutes les questions [du château Lafleur] en termes de conduite de vignoble et d’irrigation » soupire Philippe Brisebarre, le président du comité permanent de l’institut. « L’INAO a tous les outils pour faire fonctionner des expérimentations dans le cadre AOC, à condition qu’il y ait un encadrement et un suivi » indique le vigneron de Vouvray, reconnaissant qu’« à partir du moment où ils veulent aller plus vite que la musique, ils y vont tout seul. Mais je le rappelle : tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ». Dans une récente tribune, Jérôme Bauer, le président de la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à Appellations d'Origine Contrôlées (CNAOC), martèle que « les appellations savent évoluer » et que « nous avons des outils puissants pour cela. Les Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation (VIFA), le Dispositif d’Évaluation des Innovations (DEI) : tout cela permet de tester de nouvelles pratiques, d’introduire ou de redécouvrir des cépages adaptés, de partager les résultats avec l’ensemble de la filière », car « construire sa notoriété grâce à l’AOC et ensuite renier ce collectif ne permettra pas d’entraîner la filière dans les adaptations indispensables face aux défis climatiques. »

2025 montre qu’il faut passer à l’action

Pour Baptiste Guinaudeau, « le changement climatique est un train qui passe très vite. 2025 montre qu’il faut passer à l’action et ne plus être dans les vœux pieux pour réfléchir à de nouveaux porte-greffes. Il faut avancer, sans avoir la prétention de détenir le vérité. » Le vigneron ayant cependant des lignes rouges : « il faut lever le tabou de l’irrigation, mais on ne peut pas utiliser du goutte-à-goutte sur tout le rang avec l’évaporation, le biberonnage des pieds, le phénomène de fermeture des sols… Et ce n’est pas en changeant nos cépages pour des vignes méridionales que l’on préservera Pomerol. » Chacun sa vache sacrée.

Lafleur de peau

Gardien du temple AOC fêtant ses 90 ans, l’INAO semble chatouillé par ce départ tonitruant. « On a le cas d’un opérateur qui s’est déjà mis en dehors des clous de l’appellation depuis juin avec une irrigation s’appuyant sur des investissements importants (forage et matériel d’irrigation) » rapporte Philippe Brisebarre, estimant que « c’est un peu fort et indélicat d’annoncer la décision volontaire de sortir de l’AOC alors que l’on s’est mis soi-même en dehors des règles dès juin et que l’on a été rattrapé par la patrouille. Ça arrive que des stars partent en disant pouvoir vivre sans le collectif et en se victimisant alors qu’elles se sont mises en dehors des clous. Je trouve que c’est dommage. » Évoquant le constat de l’irrigation du château Lafleur par la commission technique de l’ODG et de l’organisme de contrôle QualiBordeaux, Jean-Marie Garde indique que ces apports d’eau ont alerté « pas mal de monde dans le voisinage. Ça se voyait, ça n’était pas fait de manière discrète. »

Si QualiBordeaux ne peut infirmer ou confirmer un constat, son directeur, Régis Desclaux de Lescar, détaille « les exigences que doivent respecter les viticulteurs souhaitant irriguer ». Premièrement, il faut que le cahier des charges permette une "dérogation à l'interdiction d'irriguer les vignes aptes à la production de vins à appellation d'origine protégée", ce dont dispose Pomerol. Ensuite, « l'ODG doit obtenir une dérogation de l'INAO pour autoriser l'irrigation en raison de conditions particulièrement défavorables (délivrée par l'INAO ce 21 août après demande de l'ODG Pomerol). L'opérateur doit figurer sur une liste des potentiels irrigants établie avant le 15 mai de l'année en cours. L'opérateur doit effectuer une déclaration d'intention d'irrigation au moins 2 jours avant la date prévue. L'opérateur doit s'assurer que la charge maximale de raisin est réduite à 5 500 kg par hectare au lieu des 8 000 kg en cas de non-irrigation. » Concrètement, « tout manquement à ces conditions par un opérateur entraînerait son exclusion de l'AOC pour les parcelles concernées » explique Régis Desclaux de Lescar, notant que « l'opérateur peut cependant choisir de renoncer volontairement à l'AOC ». Notamment après une visite de terrain ?

On n’a pas été pris la main dans le pot de confiture

« Il n’y a pas eu de contrôles. On n’a pas été pris la main dans le pot de confiture » réplique Baptiste Guinaudeau, rappelant que les vignerons ont jusqu’au 31 octobre pour déclarer leur récolte : « nous avons annoncé notre renonciation avant les vendanges, par transparence pour les clients, les acheteurs, les collègues, la filière… » Indiquant avoir prévenu QualiBordeaux de son départ et n’avoir ressenti que de l’immobilisme dans l’ODG Pomerol, le vigneron estime que l’adaptation des AOC au changement climatique doit dépasser les polémiques sur son cas : « le sujet est plus large que le problème de Guinaudeau et de Lafleur. Ne nous opposons pas. » Pour le vigneron il s’agit de poser la question du vignoble qui pourra résister demain au changement climatique à Bordeaux. « En changeant les premiers, on espère être parmi les derniers vignerons à produire de grands merlots à Pomerol » résume-t-il.

Lafleur de l’âge

Se disant « à l’aise pour incarner les questionnements des vignerons bordelais » sur l’irrigation, Baptiste Guinaudeau se souvient des chocs climatiques des canicules de 2003, 2011 et 2012. Trois millésimes qui ont conduit le château Lafleur à expérimenter « de l’ombrage et du paillage [lors des chauds millésimes] 2015, 2019 et 2022 sur le fil de l’AOC, on était sur l’épaisseur du trait. Depuis 15 ans, nous accumulons des informations et essais. Reste-t-on dans un dispositif expérimental sur une année exceptionnellement sèche comme 2025, qui est annoncée comme la future norme et où l’on voit mourir des pieds de merlot de 40 ans ? Il en va de la survie de notre vignoble, il faudrait être idiot pour ne pas bouger maintenant. » Réduisant en 2025 la hauteur de feuillage et augmentant l’épaisseur de la canopée, le vignoble du château Lafleur est passé à l’irrigation préventive sur un hectare de vignes (la propriété réunissant 4,58 ha).

Le vigneron préfère parler de « recharge de sol précocement déchargé » pour « la constitution d’un plancher hydrique minimal » permettant à la vigne d’être « juste au-dessus de la limite d’inconfort hydrique » par de « l’enfouissement d’eau » grâce au « réemploi d’un dispositif d’enfouissement de lisier ou de digestat de méthaniseur. Ce sont deux griffes dont les dents fissurent les sols sur 10 à 15 cm et introduisent un liquide juste en dessous de la surface du sol pour rendre l’eau plus disponible possible au sol » explique Baptiste Guinaudeau, pour qui « il ne faut pas attendre que la vigne ait soif, mais anticiper de quelques semaines par des apports au sol permettant de maintenir le sol dans un niveau de fonctionnement normal. »

La vigne doit un peu souffrir

Cette stratégie d’irrigation précoce ne semble pas avoir les faveurs des représentants de l’AOC Pomerol. Responsable de la commission technique de l’ODG, le vigneron Jean-Luc Barreau, craint que « s’il y a irrigation tôt, la plante s’habituera et en redemandera. Je ne suis pas contre l’irrigation, mais il y a d’autres moyens techniques à explorer. Et je pense que la vigne doit un peu souffrir. » Pour le président de Pomerol, Jean-Marie Garde, « dans toutes les réflexions sur le changement climatique que l’on peut avoir, il faut rappeler que la vigne reste une plante méditerranéenne adaptée à la sécheresse. Alors qu’avec l’irrigation il ne faut pas gommer le millésime et le terroir. » Même frilosité à l’INAO, Philippe Brisebarre craignant qu’un irrigation précoce puisse habituer les racines à ne pas chercher d’eau en profondeur, ce qui serait contre-productif pour s’adapter au changement climatique, avec un risque supplémentaire que la qualité des raisins par dilution pour gonfler les baies.

Réagissant à une vision de l’irrigation qu’il juge erronée, le professeur retraité Alain Deloire (Institut Agro, Montpellier) pointe que « l'apport d'eau précoce est recommandé si la teneur en eau du sol est limite, y compris dès le débourrement (il faut donc mesurer le pourcentage d'humidité du sol à minima) ». Pour le consultant viticole spécialisé dans les enjeux d’irrigation, « il faut à tout prix éviter des stresses hydriques de prédébourrement à post nouaison. Ensuite de nouaison à véraison et de véraison à maturation (en considérant les étapes pré et post-plateau du chargement en sucres durant la maturation), les apports d'eau se gèrent différemment ! Tout cela on sait faire !  Il faut aussi réaliser des bilans hydriques... Bref pas de recettes et d'improvisation » avec une irrigation technique et moderne.

Jolie Lafleur ou une (p)eau de vache ?

Rejetant toute « approche dogmatique », Baptiste Guinaudeau appelle à « arrêter d’associer irrigation et dilution qualitative. Le danger qui menace aujourd’hui nos terroirs et leurs typicités, ce n’est pas l’apport d’eau, c’est le changement climatique qui uniformise et lisse. » Mais au-delà de la quantité d’eau apportée, sa qualité est aussi cruciale, socialement et environnementalement. Critiquant des dérogations d’irrigation en AOC sans limitation quantitative ni obligation d’approvisionnement hors du réseau public, le copropriétaire de Lafleur estime qu’« il faut utiliser de l’eau bien sourcée. Pour abaisser la tension sur le réseau destiné aux habitations, nous nous sommes dotés d’un petit forage (1 000 m3 par an pour les besoins viticoles et vinicoles). »

« Si tout le monde prend de l’eau dans les nappes phréatiques et les nappes profondes, il n’y en aura pas assez. L’eau n’est pas une source inépuisable : le fait d’irriguer doit être réfléchi » estime Jean-Luc Barreau, le responsable de la commission technique de l’ODG Pomerol notant que sur 800 ha, 8 % de la surface AOC est actuellement demandeuse, avec une usage majoritaire d’eau de ville (ce qui a causé des tensions avec les mairies et le voisinage en 2022). La commission technique de l’AOC Pomerol prévoit d’ouvrir des travaux dès la fin d’année pour proposer un encadrement de la performance de l’irrigation. Des initiatives fleurissent déjà, comme dans l’appellation Pessac-Léognan : « on a demandé aux châteaux voulant irriguer de n’utiliser que de l’eau de pluie. Mais ce n’est qu’une recommandation » rapporte Jacques Lurton, le président de l’appellation de la métropole bordelaise (dont 10 propriétés ont déposé une prédemande d’irrigation en 2025, pour 3 qui ont effectivement arrosé des vignes).

Ne pas confondre vitesse et précipitation

Au niveau de l’INAO, Philippe Brisebarre indique qu’un groupe de travail dédié se penche sur ses enjeux de quantité et d’origine des eaux d’irrigation : « il faut un peu de temps pour écrire les choses correctement. L’INAO est en ordre de bataille pour aboutir prochainement, mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. » Une prudence que partage Jean-Marie Garde, le président de l’AOC Pomerol : « on peut reprocher à l’INAO et au syndicat de ne pas aller assez vite, mais il faut être prudent pour notre héritage. On peaufine des règles d’irrigation pour ne pas déverser de l’eau. » Ce qui pourrait finir par ramener Lafleur dans l’AOC Pomerol ? « La porte reste ouverte : leur départ n’est pas irréversible. Sauf s’ils plantent à 4 000 pieds/ha… » note Jean-Marie Garde.

Fête de Lafleur

Un retour de l’enfant prodigue n’est pas à exclure annonce Baptiste Guinaudeau, qui ne s’inscrit pas dans la lignée des domaines se construisant hors AOC (domaine Dagueneau, Grange des Pères, Liber Pater…). « On ne tourne pas le dos aux appellations. Pomerol étant en première ligne, son cahier des charges devrait inclure des adaptations au changement climatique et au niveau régime hydrique » indique le vigneron, qui serait « le premier ravi si l’ODG évolue. Lafleur ne renverse pas la table, mais se lève et va faire en tour, étant prêt à revenir dans la minute. Il n’y a rien de définitif. Il n’y a pas d’inimitié. Guinaudeau ne crache pas dans la soupe et ne fait pas cavalier seul. Aujourd’hui, qui peut se vanter que l’outil AOC fonctionne parfaitement ? »

Le départ et le débat de Lafleur posent en effet une question de fond pour Philippe Brisebarre : « la participation ou non à l’appellation n’est jamais obligatoire, c’est une démarche volontaire dont le fondement est la communauté humaine. L’INAO ne fait pas bouger les choses, mais est armée pour accompagner les collectifs. Pour peu que le collectif fonctionne et que chacun participe à la vie de l’ODG. » Revendiquant un esprit « constructif et apaisé », Baptiste Guinaudeau précise ne « pas être là pour faire le buzz. Nous sommes une famille de vignerons depuis des générations et pour des générations j’espère. » Et toujours avec le sens de la discrétion : il n’y a pas de panneau pour trouver Lafleur à Pomerol. Pour vivre heureux, vivons caché, même en pleine lumière.

Plus de château ni de Pomerol en 2025 pour Lafleur produit au code postal 33 500

En abandonnant l’AOC, Lafleur abandonne la mention de château sur son nom de société*, son étiquette et sa communication du millésime 2025 au moins. « Ce n’est pas un drame, on n’est pas trop châtelains, il n’y pas de pont levis à Lafleur » plaisante Baptiste Guinaudeau, relevant que la communication de la propriété est basée sur ses cuvées et crus. Le vigneron regrette par contre de ne plus pouvoir être rattaché géographiquement à la commune de Pomerol : « on mettra le code postal 33 500 sur la contre étiquette. Je serai vigneron à 33 500... C’est la règle, nous le savions. Nos clients devront faire attention à leurs présentations. Mais il serait temps de relâcher la bride sur des règles butées quand on voit les contrôles et amendes sur les cartes des vins… » Une évolution qui n’est pas à l’ordre du jour pour Philippe Brisebarre : « on voit des choses bizarres dans les restaurants. Je suis heureux que la Répression des Fraudes commencent à y regarder de plus près, sinon c’est un peu facile, il y a beaucoup de dérives en la matière. »

Dans tous les cas, Lafleur annonce continuer à défendre sa marque. Des actions devant l'Institut National de la Propriété Industrielle ayant eu lieu ces dernières années, comme en 2022 avec les refus des marques "château La Fleur" ou "château Franc La Fleur" ou "l’esprit de la fleur".

Commercialement, les vins de la propriétés sont distribués en direct à des acheteurs professionnels (hors place de Bordeaux après des années d’exclusivité tacite avec Jean-Pierre Moueix).

* : La Société Civile Château Lafleur devant devenir la Société Civile Lafleur.

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