E-lettre Vitisphere

Etre utile
Au début de l'année 2000 (année de la création de Vitisphere), la vitiviniculture n'échappait pas à la naissance effervescente de l'Internet. Les projets foisonnaient. Nous pensions qu'Internet pourrait améliorer le travail quotidien des professionnels du vin. L'objectif de VITISPHERE est d'être « l'assistant(e) numérique » de tous ceux qui travaillent dans la filière vin, apportant chaque jour une synthèse de l'information, l'agenda de la semaine, des analyses de marché, le décryptage de tendances, des outils pour recruter, trouver une formation, des interfaces pour faciliter la recherche d'un fournisseur, d'un distributeur, d'un prestataire de services, de conseils, des services et des conseils de communication et de marketing digital (publicité, plan média, location de base de données, conception de messages publicitaires, marketing plurimédia…)

Réinventer
Ce mot résume l'aventure et l'horizon de Vitisphere. Nous en avons accolé d'autres: aller de l'avant, anticiper, être efficace, tenter... mais finalement il s'agissait toujours de réinventer des relations entre Fournisseurs et Producteurs, Producteurs et Distributeurs, Distributeurs et Consommateurs, entre Producteurs et Consommateurs ou encore entre Consommateurs et Consommateurs Ainsi sont nées : Vitisphere.com, WineAlley.com, Vitijob.com, Viavitis.fr et pour 2012 nous attendons Vinsenvrac.com ( une place de marché des vins en vrac ) et intervignes.com.

Monétiser
Trivial, mais indispensable à la pérennité d'une entreprise du web ! « Transformer en monnaie des informations, des services, des conseils », un pari, puis un défi, puis le quotidien de notre business modèle. Au cours des 6 dernières années, le chiffre d'affaires de Vitisphere a augmenté en moyenne de 15% par an (Et oui, la fameuse croissance à deux chiffres des économies à succès) . 15%, ce sera encore notre objectif en 2012.

Mériter la confiance
Le plus difficile bien sûr ! Nous vivons peut être un changement de civilisation. Le bug informatique de l'an 2000 n'a pas bloqué les ascenseurs, mais il nous a fait entrer dans l'ère du numérique. Est-ce une révolution ? En tout cas un bouleversement pour l'humanité avec son cortège de prophètes, de shamans, d'idoles et de héros, tous surmédiatisés. Alors pour mériter votre confiance, nous essayons de tenir le cap, de rester constant et enthousiaste, imaginatif et sincère, confiant dans l'avenir.

Passionnée de vin et anciennement chargée de communication au sein du Syndicat des Vins de Graves, Delphine Dumont est l'ambassadrice de Vitisphere à Bordeaux. Son rôle est centré sur la prospection et la gestion de la relation avec les clients bordelais de Vitisphere, mais Delphine est également un relai essentiel de la rédaction dans la veille et la collecte d'information sur la zone bordelaise.
Delphine Dumont répond à Bertrand Jolivel, responsable commercial de Vitisphere, aux côtés de Muriel Bottati et Anaïs da Costa. Elle fait également parvenir ses reportings et les indiscrétions de la scène bordelaise à la rédaction de Vitisphere sous la férule d'Anne Serres, à Vitijob et à Kristen Le Clainche et fait suivre l'info au pôle Marketing et Technologie, animé par Olivier Lebaron et composé de deux développeurs de choc (Vincent Bohren et Olivier Maurus) et de deux graphistes d'exception (Fabienne Abrial et Pauline Argaud).

"Le terroir dans le verre fait-il vendre ?" Vitisphere se posera la question à Vinisud et a invité des spécialistes de la géologie, du marketing et des vignerons. Il ne s'agira pas de débattre dans le vide d'une énième définition du sacro-saint terroir, mais bien de s'interroger sur son incidence sur le goût du vin et sur la façon de le vendre.
Exemple à l'appui : l'association Terroirs de Schistes, née à Faugères, avec l'ambition de recenser tous les habitats humains, pratiques agricoles et traditions et fêtes établies sur des terroirs de schiste. L'association compte 44 vignerons membres et deux syndicats de producteurs (Saint-Chinian et Faugères) et est en contact avec les vignobles du Priorat (Espagne), du Valais (Suisse), de Corse et de Maury. Même si le terme de terroir est le plus souvent associé au vin, tous les modes de vie et de culture éclos en terre de schiste intéressent l'association, qui est également en contact avec des villages du Portgal bâtis en schiste sur sol de schiste, dont la spécialité agricole est la cerise.
Cette approche est centrée sur la seule constante de long terme au sein de la notion de terroir : la géologie ne change pas, contrairement au climat, aux hommes, à l'environnement des vignes... Une dégustation de vins issus des différents terroirs de schiste qui travaillent avec l'association sera l'occasion de se demander si ce point commun géologique laisse une trace dans le verre, susceptible de devenir un argument de vente, ou s'il faudra trouver cet argument dans d'autres atouts des terroirs de schiste.
Pous vous inscrire à la conférence, cliquez ici
Vitisphere animera également d'autres conférences à Vinisud, nous aurons l'occasion de vous en reparler très bientôt.