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Lundi 07 octobre 2019 share tweeter share facebook share linkedin

Stress hydrique : ne négligez pas l’équilibre nutritionnel de vos baies

Communication rédigée par Yara
Stress hydrique : ne négligez pas l’équilibre nutritionnel de vos baies
Pour donner le meilleur d’elle-même, la vigne doit être soumise à des contraintes. Pourtant, les récents épisodes de fortes chaleurs et de sécheresse, amenés à se reproduire fréquemment, et l’enherbement des inter rangs, imposent à la vigne des stress trop forts qui pénalisent rendement, qualité des vins et la fragilisent durablement. Surtout si la vigne affronte ces épisodes sans les bonnes teneurs en nutriments ni les bons équilibres nutritionnels.

Dès la fin du débourrement, la vigne arrête de vivre sur ses réserves. Elle recommence à puiser dans les sols les nutriments. Les macroéléments, N, P, K, Mg, Ca et les oligo-éléments, Fe, Bo, Mn, Zn, Mo, … doivent donc être disponibles et assimilables pour garantir le succès de la floraison jusqu’à la véraison.

 

Les premiers stress hydriques peuvent apparaître dès la floraison. Ils vont, par exemple, diminuer l’activité des micro-organismes responsables de la minéralisation de l’azote organique. Dans un vignoble qui reçoit peu de fertilisation minérale, l’azote peut donc venir à être limitant. Azote dont dépendent la photosynthèse et la vigueur de la vigne, le rendement, et la qualité des baies

 

Les stress hydriques vont également réduire la disponibilité de tous les nutriments qui dépendent de l’eau pour leur mobilité dans le sol et bloquer leur absorption par les racines, comme l’azote et la potasse. Ces situations peuvent vite entrainer des déficits.

 


 

 

Déficits encore plus marqués pour les vignobles dont les inter rangs sont enherbés. Car le couvert herbacé concurrence la vigne pour toutes les ressources minérales et pour la ressource hydrique des horizons superficiels.

 

La compaction des sols peut accentuer ces problèmes en rendant plus difficile pour le système racinaire de la vigne d’aller chercher dans les horizons profonds ce dont elle a besoin.




 

Apparaissent alors carences, excès et déséquilibres nutritionnels dont les impacts sur les stades de la floraison à la véraison et sur la qualité des vins sont aujourd’hui bien documentés. Par exemple :

 

  • La potasse intervient dans le transport des sucres des feuilles vers les baies. Une carence entraine un faible degré, une diminution de la production et surtout un excès d’acidité qui donnera des vins agressifs et sans rondeur.
  • Une carence en magnésium affecte le transfert des éléments de la feuille vers la grappe, entrainant un manque d’acidité des moûts et une possible perte de production. Elle survient principalement en fin de cycle à partir du mois de juillet (période de stress hydriques). En cas de rapport K/Mg déséquilibré, on va également observer un dessèchement de la rafle.
  • Le calcium est un composant structurel des parois cellulaires. Une carence et c’est le risque d’éclatement de baies, et donc la porte ouverte aux maladies. Le botrytis est connu pour se développer sur des cellules fragilisées par des teneurs insuffisantes en calcium. La carence va aussi déséquilibrer le rapport N/Ca, ce qui induit une concurrence accrue entre les organes végétatifs et fructifères et augmente ainsi le risque de coulure et de millerandage.
  • 90 % des besoins en bore se situent à la floraison, période où apparaissent les premiers stress hydriques. Pas assez de bore disponible pour les racines et c’est un risque assuré de coulure et/ou de millerandage. Dans ce cas, seule une application foliaire est efficace.
  • Un manque de zinc à la nouaison entraîne un moindre développement des grappes et un risque de millerandage.
  • La carence en manganèse a un impact négatif sur la photosynthèse. Elle va affaiblir le cep, diminuer la production (coulure, millerandage) et diminuer le taux de sucre dans les baies. Cette carence peut être facilement confondue avec la chlorose ferrique (et donc mal adressée) et les symptômes deviennent visibles seulement un mois après floraison.

 

Naturellement, pour faire simple, les carences nutritionnelles deviennent visibles une fois qu’elles sont bien installées et elles peuvent être confondues avec les symptômes d’un stress hydrique. Les redresser durant ces périodes de manque d’eau n’est pas aisé et leurs impacts négatifs sur la production de l’année peuvent être irréversibles.

 

Pour éviter ces difficultés et sécuriser la quantité et la qualité de vos vendanges, Yara propose grappilote. Grappilote est un programme qui allie une nutrition préventive et une analyse de baies pour sécuriser la qualité de la vendange.

La nutrition préventive consiste en 3 apports foliaires un encadrement de floraison pour bien préparer la vigne à sa phase stratégique floraison – véraison.

L’analyse de baies est réalisée à la fermeture de la grappe. Elle identifie les carences, les excès et les déséquilibres nutritionnels à un stade qui laisse le temps d’intervenir et de redresser.

 

Grappilote sera présenté au SITEVI 2019.

 

 

Pour en savoir plus sur la fertilisation de la vigne, contactez les experts Yara pour échanger.

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