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Un sondage pour chiffrer l'arrachage des vignes à 2 500 et 4 000 €/ha
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En quête de statistiques
Un sondage pour chiffrer l'arrachage des vignes à 2 500 et 4 000 €/ha

Pour y voir clair sur les demandes et les besoins en arrachages temporaires et définitifs, le ministère de l’Agriculture appelle tous les vignerons français à répondre à son enquête sur les besoins de réduction du potentiel viticole par bassins, segments et couleurs. Le sondage est mis en ligne ce jour pour quatre semaines.
Par Alexandre Abellan Le 17 mai 2024
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Un sondage pour chiffrer l'arrachage des vignes à 2 500 et 4 000 €/ha
L’enjeu est « d’évaluer les surfaces de vigne concernées par une future aide à la diminution temporaire ou définitive du potentiel viticole français et d’ajuster le futur dispositif aux besoins exprimés » indique FranceAgriMer - crédit photo : Alexandre Abellan (archives)
V

oulez-vous arracher un peu à 2 500 €/ha, beaucoup à 4 000 €/ha ou pas du tout ? Avis à toute la population vigneronne : FranceAgriMer vient de mettre en ligne un formulaire simple pour connaître la nature de vos besoins d’arrachage afin de calibrer l’outil d’aides en discussion avec la Commission Européenne. En ligne jusqu’au mercredi 12 juin prochain, « cette enquête a vocation à apprécier l’ampleur de la réduction temporaire et définitive du vignoble français » résume Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer : « on parle tous de 100 000 hectares à arracher, mais personne n’est capable aujourd’hui de préciser ces chiffres par départements. »

Comme l’indique le formulaire mis en ligne : « il vous est demandé, sous réserve de la validation de ce dispositif au niveau européen, quelle surface vous seriez prêt(e)s à engager » avec l’aide à l’arrachage temporaire (envisagée à 2 500 €/ha avec la possibilité de replanter après 4 ans, mais sans obligation ni sanction) ou l’aide à l’arrachage définitif (prévue à 4 000€/ha avec la perte définitive de ce potentiel de production). Dans les deux cas, sans obligation de renaturation des parcelles arrachées. Identifié par leur SIRET, chaque domaine viticole peut indiquer s’il est intéressé ou non par un arrachage, le cas échéant il précise les surfaces intéressées par le dispositif temporaire et celui définitif, leur segment majoritaire (AOP, IGP ou vin de France) et leur couleur principale (rouge, blanc, rosé).

Objectif 15 octobre 2024

« Le but est que tout le monde réponde au questionnaire pour quantifier les surfaces intéresser et apprécier les enveloppes budgétaires nécessaires » explique Jérôme Despey, qui rappelle l’objectif de la filière et l’engagement du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau : une ouverture du dispositif d’aide à l’arrachage le 15 octobre prochain pour deux campagnes. Dans un communiqué, Marc Fesneau confirme que « comme je m’y étais engagé, nous poursuivons avec l’ensemble des acteurs intéressés les travaux visant à mettre en œuvre une mesure de réduction du potentiel après la prochaine récolte. » Le ministre ajoutant « notre filière viticole est notre fierté, elle fait rayonner la France. Face à la crise structurelle multifactorielle subie par la filière, face à une évolution de la consommation, sur le marché domestique comme à l’export, mais aussi un dérèglement climatique qui touche de plein fouet certains bassins viticoles, l’Etat continuera d’apporter son soutien aux viticulteurs. »

Pas d’engagement juridique

Précisant que cette étude est purement statistique, FranceAgriMer souligne que « les réponses qui seront faites à la présente enquête ne constituent pas une demande d’aide ni un engagement juridique du répondant à déposer une demande d’aide le moment venu », ni ne constitue d’ailleurs « un engagement juridique pour l’Etat de mise en place du dispositif selon les paramètres décrits ci-dessus ». Les discussions se poursuivant au niveau de la Commission Européenne pour finaliser cet outil inédit dans l’Organisation Commune du Marché vitivinicole (OCM vin).

Dans l'immédiat, « je compte sur l’adhésion des viticulteurs à l’enquête lancée ce jour pour nous aider à finaliser ce dispositif structurel primordial pour l’avenir de la filière » espère Marc Fesneau.

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Tous les commentaires (6)
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JRG Le 22 mai 2024 à 08:46:37
Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, il serait aussi utile que le minimum d'1Ha soit réduit à 0.5 Ha, au vu du nombre d'exploitations de petites tailles potentiellement intéressées à arracher environ 1Ha (mais 10% de leur surface). La géographie des terroirs fait que de nombreuses parcelles n'atteignent pas l'hectare. Dans mon cas je souhaiterai arracher 2 parcelles totalisant 0.7 Ha. Je ne le fais pas. Conclusion : si 1000 exploitations de petites tailles sont dans ce cas-là, cela ferait encore 750 Ha d'arrachés. Intéressant non?
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VignerondeRions Le 20 mai 2024 à 09:18:12
C'est bien de faire un sondage encore faudrait il qu'il puisse coller au mieux à la réalité, je l'ai rempli et on est obligé de choisir temporaire ou définitif. A l'instant T j'ai déjà arraché 9.8 Ha / 25 dont 5.5 primé et définitif, les 4.3 non aidé seront je l'espère que du temporaire et pourtant je vais encore souscrire 3.5 en temporaire et/ou définitif mais seul l'avenir pourra me permettre de savoir si ce n'est que temporaire (le sondage demande de choisir et aujourd'hui ce n'est pas possible de se positionner). Si les coûts de revient ne sont pas pris en compte au négoce alors les appro vont devenir très compliqué pour ces dernier. Mais pour le moment seul leurs salariés en ont pleinement conscience.
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Ronget Le 18 mai 2024 à 16:15:57
Arrachage definive de 25 are à monblanc 34
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Tcr Le 18 mai 2024 à 00:22:26
Bravo M Arthur enfin une personne donnant un prix cohérent . sachant que le cout d'arrachage est d'environ 3000 euros . Ensuite Pour les couts voir les couts de la chambre d'agriculture de L'herault qui donne environ 30000 euros sur 4 ans selon les travaux. region occitanie abrogeons les taxes foncieres non bati et bati sur le domaine . Ensuite 4000 euros pour replanter autre chose . on se demande si le gouvernement et les syndicats veulent vraiment une agriculture en france. Il Manque du raisin de table en france et nous sommes des specialistes de la vigne. Obtenons les memes aides a la plantation pour le raisin de table. ( pensons aux pépiniéristes)(produisons local pour la décarbonation avec moins de phyto) Apprenons a gérer nos productions viticoles en fonction des besoins. Quotas vins ? liberte egalite fraternite ? pensons publicite vin de france a l'etranger pour essayer de relancer la consommation puisqu en france c'est interdit. Agissons vite car les drames sont fort possibles. Changement de consommation pour la drogue et l'alcool fort?
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Arthur Le 17 mai 2024 à 17:44:03
Oui je suis partant à 25000 , coût de l'arrachage aujourd'hui et de la replantation dans 4 ans.
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vigné Le 17 mai 2024 à 11:10:30
pour arrachage définitif
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