rois boîtiers pour surveiller et piloter son irrigation en un clic
Spherag commence cette fin d’année la commercialisation d’Atlas, un petit boîtier à alimentation solaire, à relier aux électrovannes et connecté à internet. “D’une part, il collecte directement des informations, comme le débit et la pression en temps réel, pour détecter les fuites ou colmatages, et dialogue avec d‘autres outils, comme des capteurs ou stations météos. De l’autre, il permet de piloter le système d’irrigation, en direct ou via des programmes automatisés. Tout se fait sur l’application smartphone”, indique un représentant de l’entreprise espagnole. Comptez environ 560 € pour un boîtier pilotant deux vannes.

La PME héraultaise Solem, qui produit déjà ce type de boîtier, lance un nouveau modèle du type : LR-AG éco. Sa particularité est d’intégrer une turbine, permettant une recharge de sa batterie par énergie hydraulique, et une mesure directe du débit. Ce programmateur permet également de gérer la surveillance et le pilotage de son irrigation à distance. Précision : pour l’apport de mesures agronomiques, seules les sondes conçues par l’entreprise peuvent sont compatibles avec le boîtier.
Moins récente, la solution de programmation chilienne Drop Control continue son déploiement en France, initié il y a deux ans. Là aussi, le système permet de surveiller le réseau (pression, filtre) et d’ouvrir les vannes à distance. “Sa force réside dans sa capacité de connexion à un ensemble d’outils déjà installés comme des sondes ou des stations météo, ou de l’imagerie, ce qui lui permet de se comporter en véritable OAD”, assure Côme-Marie Hablot, coordinateur de Padula, l’entreprise qui déploie la solution en France.

Un régulateur de pression pour tuyaux
Hunter lance un régulateur de pression astucieux qui s'installe directement sur la gaine goutte-à-goutte, sans raccord supplémentaire. Son rôle est mécanique et crucial : il "casse" la pression excessive pour garantir une sortie stable (par exemple à 1 bar), même si le réseau fluctue. “Cela assure que chaque pied de vigne reçoit exactement la même quantité d'eau et évite l'éclatement des gaines”, détaille l’entreprise. Le produit est disponible via les distributeurs professionnels.

Une tuyau goutte-à-goutte anti-racines
Le fabricant Caudal s'attaque au bouchage des goutteurs par les racines, problématique classique des systèmes enterrés. Leur innovation intègre une substance répulsive directement dans la matière plastique du goutteur. “Les racines sont dissuadées d'approcher, ce qui empêche l'intrusion et le colmatage sans nuire à la plante. C'est un gain de temps énorme sur la maintenance et une garantie de durée de vie pour votre installation”, assure Benoit Rouquayrol de Caudal.
Un système pour réduire la facture électrique des pompes
Le système Andromède, proposé par Aquadoc, est un automatisme qui ajuste la vitesse de vos pompes en temps réel. “Au lieu de pomper au maximum en permanence, il analyse la pression minimale nécessaire pour le secteur le plus éloigné et réduit la puissance de la pompe en conséquence. Ainsi la pompe fournit juste l'effort nécessaire, ce qui permet d'économiser 20 à 25 % sur votre facture d'électricité”, indique Margot Lhoste, Responsable service Travaux d’Aquadoc.
Un système qui “écoute” la vigne pour irriguer au bon moment
Metos lance Stremo, un capteur qui se clipse directement sur la feuille de vigne. “Il analyse l'activité des stomates et d’autres données comme la température pour savoir si la plante est en stress. Cela vous permet de détecter un manque d'eau jusqu'à 48 heures avant que les symptômes ne soient visibles à l'œil nu. Vous déclenchez ainsi l'irrigation sur une base physiologique réelle, sans gaspillage ni retard”, annonce Michael Kopecky, ingénieur commercial pour la marque autrichienne.




