émoignage de la volonté de lutter et de continuer à développer les vins de Blaye Côtes de Bordeaux malgré la crise qui les touche, le fonds régional VitiREV Terradev annonce prendre une participation dans la société ayant finalisé en septembre « l’acquisition des châteaux Bellevue et du Grand Barrail, deux domaines viticoles bio emblématiques de l’appellation, par Paul Guillet, néo-vigneron de l’AOC Blaye Côtes de Bordeaux, et déjà propriétaire du château Mazerolles depuis 2023 », indique un communiqué, sans préciser les montants engagés
Dans les faits, le fonds régional entre au capital de la société la Chartreuse de Mazerolles, dirigée par Paul Guillet et constituant à présent un groupe viticole par la reprise de ces deux nouvelles propriétés. Ayant fait carrière dans les nouvelles technologies (Vinobest et Plugwine), et la commercialisation de vins (Vivino), Paul Guillet a attendu 2023 pour acquérir son premier domaine viticole, le château Mazerolles, 10 hectares en AOC Blaye Côtes de Bordeaux. La finalisation de l’acquisition de ces deux nouvelles propriétés (toutes deux à Plassac, en Gironde) en 2025 vient « s’inscrire dans la continuité de la volonté d’expansion du dirigeant et son engagement pour la valorisation de l’appellation », précise un communiqué.
L’entrée au capital du fonds VitiREV Terradev (coordonné par la Région Nouvelle-Aquitaine), doit « accélérer le développement commercial du groupe viticole et poursuivre les engagements agroécologiques des domaines repris », souligne un communiqué. Les fonds apportés accompagneront la croissance et le développement international du groupe viticole.
C’est la première opération du VitiREV Terradev dans la région bordelaise. « Cet investissement reflète notre engagement à soutenir des projets ambitieux, portés par des acteurs régionaux dynamiques », souligne le directeur général délégué d’Acer Finance Rodolphe Herbelin, en charge de la gestion opérationnelle du fonds VitiREV Terradev. « L’investissement du fonds me donne les moyens de mettre en œuvre ma stratégie de développement, avec la volonté de conjuguer croissance et engagements agroécologiques », poursuit Paul Guillet