iticulteur dans le Gard à Pouzilhac sur 19 ha, dont 14 ha en Côtes du Rhône, Philip Giroud a acheté un nouveau Felco 834 V sans fil l’an dernier pour lui et sa femme. Après 20 ans avec un sécateur Pellenc pourvu d’une batterie dans le dos, il se dit satisfait en tout point d’avoir changé d’outil. « Au début, j’étais sceptique sur la prise en main du Felco car il semblait plus imposant. Mais en réalité, c’est un outil bien fait qui ne nous a posé aucun problème et qui est équivalent en poids », témoigne-t-il. Il faut dire qu’auparavant il taillait avec un sécateur fruitier Pellenc, plus lourd que les modèles viticoles mais qu’il a choisi pour sa grande ouverture de lame. « Avec ses 30 mm environ d’ouverture, le 834 V, est suffisant pour tailler tous les bois de l’année, même les plus gros », se félicite-t-il.
À Heiligenstein en Alsace, Fabien Bartholomé, exploite 20 ha de vigne. Lui aussi a fait le choix du sécateur Felco 834 V lors de l’hiver 2025. « J’étais déjà équipé en Felco mais avec un fil. Comme j’ai accueilli un salarié l’an dernier, j’ai dû investir dans un nouveau sécateur », détaille-t-il. Sa première impression avec cet outil, c’est une sensation de liberté retrouvée. « Si j’ai plus ou moins chaud ou froid, je peux enlever ou remettre une veste rapidement. C’était bien plus compliqué avec le sac et la batterie dans le dos », se souvient-il. Une liberté retrouvée également lorsqu’il taille. « Il n’y a plus de fil qui se prend dans les bois lorsqu’ils tombent ou que j’accroche lorsque je veux passer la main de l’autre côté du palissage. »
Une sensation partagée par Philip Giroud. « C’est plus maniable car il n’y a pas de fil qui se prend dans les sarments. Vu la forme du sécateur, j’avais des craintes sur le fait d’accéder aux souches, mais en réalité ça se passe bien », témoigne-t-il. Philip Giroud se dit également satisfait par la qualité et la puissance de coup de la lame effilée du 834 V. « Je taille sans problème les bois de grenache blanc qui sont très durs, tant que je me limite aux bois de l’année. »
Fabien Bartholomé veille lui aussi à ne couper que les bois de l’année pour ne pas être pris en défaut. « En cas de panne, le concessionnaire peut accéder à la mémoire du Felco pour savoir d’où elle vient, explique-t-il. Il peut savoir si la panne vient du fait que j’ai coupé trop de gros bois. Alors je préfère prendre une scie pour ce type de bois ».
Seule ombre au tableau, pour Philip Giroud comme pour Fabien Bartholomé : la demi-ouverture s’enclenche spontanément lorsque leurs coups de sécateurs se succèdent trop rapidement. « Il faut faire un double appui sur la gâchette pour passer à la demi-ouverture et lorsque je taille trop vite, ce mécanisme s’active sans que je le souhaite », déplore Philip Giroud. Il a également vu sa gâchette sauter en début de campagne. Un problème auquel sa concession a pu remédier.
Côté autonomie, les deux producteurs n’observent pas du tout les mêmes durées. « Je peux tenir une journée avec une batterie, sauf peut-être sur le riesling avec lequel je dois en changer vers 15 h car ses bois sont durs », chiffre Fabien Bartholomé qui se demande comment ces batteries vont vieillir.
Dans le Gard, Philip Giroud assure qu’il ne tient qu’une demi-journée. « Une batterie, ça me fait 3 heures à 3 h 30. Pas plus que ça. Nous avons surtout du grenache qui a des gros bois », indique-t-il. Le producteur s’interroge par ailleurs sur la LED intégrée permettant de tailler aux premières lueurs du jour ou dans la pénombre de la fin de journée. « Quel est son impact sur la batterie ? »
Pour Fabien Bartholomé, la bonne surprise du Felco 834 V, c’est son prix (792 € sur le site Felco). « Lorsque j’ai dû acheter un deuxième sécateur, je rechignais à mettre 1 300 ou 1 400 € sur la table. Quand j’ai appris que le modèle sans fil était moitié moins cher, ça a forcément pesé dans la balance », témoigne-t-il. Pour sa part, Philip Giroud avait testé un sécateur sans fils d’une marque moins chère que Felco. « Mais je le trouvais plus lourd et sa lame était moins effilée », se souvient-il.
Le viticulteur gardois apprécie également la facilité d’entretien de son Felco. « Le graisseur sur l’axe central est très pratique, il n’y a pas besoin de démonter quoi que ce soit pour graisser le sécateur », constate-t-il. La réactivité de sa concession MécaViti à Saint-Victor-la-Coste a aussi été un argument dans le choix d’un outil Felco. « En cas de problème, s’ils ont la pièce, en 48 heures mon sécateur est prêt à repartir. »
Felco annonce un poids de 980 g et une ouverture de 30 mm pour son 834 sans fil. Cet outil est livré avec deux batteries de 14,4 V, un chargeur pour charger les deux batteries simultanément et une mallette d’entretien. Ce sécateur peut être équipé de la lame brevetée F-Gold revêtu d’un alliage d’or et de cobalt. Le constructeur promet que cette lame ultra-lisse « minimise la résistance pour une taille plus facile et plus rapide, prolongeant ainsi la durée de vie de la batterie et améliorant le confort de l’utilisateur ».