e que des mois de consciencieuses relances de facture n’ont pas su faire avancer, deux jours de mobilisation populaire sur les réseaux sociaux ont suffi pour régler la question. « Je ne pensais pas que mon coup de gueule de samedi allait générer autant de vues (110 000 vues en 2 jours) et être aussi rapidement efficace ! » témoigne ce lundi 22 septembre sur Linkedin une vigneronne bourguignonne souhaitant rester anonyme. Grâce à cette mobilisation massive (plus de 1 000 réaction), « je viens d’être payée » annonce la vigneronne, après avoir partagé ce samedi 20 septembre sur le réseau social professionnel son agacement devant « un courrier de la société de recouvrement avec qui je travaille qui m’annonce qu’un restaurant parisien étoilé (dont je tairais le nom) a décidé de ne pas me payer ma facture de plus de 1 000 € datant du 10/04/2024 ».
Suscitant une centaine de commentaires outrés d’autres vignerons et de professionnels de la restauration, son message a donné lieu à de nombreux conseils (comme l’envoi d’une mise en demeure puis d’une injonction à payer venant du tribunal de Commerce) et témoignages (d’impayés et d’autres pratiques inamicales). Ne précisant pas le nom du propriétaire de l’étoilé indélicat pour éviter toute poursuite en diffamation/dénigrement, la vigneronne grince sur « un établissement tout à fait solvable en plus, qui revend ma bouteille de vins 115 € alors qu’il l’a acheté 28,50 € ! » Sa colère visant alors « ce Monsieur se fait de l’argent à la fois sur mon dos vu que les bouteilles sont offertes apparemment, mais aussi sur votre dos, vu son coefficient multiplicateur ! »
Ce restaurateur l’a depuis appelée pour s’excuser et débloquer la facture. Ayant désormais reçu l’engagement d’être réglée, la vigneronne se concentre désormais sur sa vendange en Côte d’Or : « maintenant je m’en fous, je tourne la page et j’avance ! » Reste pour la communauté des gens du vin un exemple à suivre de mobilisation tranquille réglant des factures.



