Complémentaire des interceps Decalex, Binalex et Coupalex, Vitalex est un outil à disques conçu pour un travail rapide et efficace des rangs. Crénelé et bombé, ce disque est disponible en 460 mm, avec un réglage de l’angle d’inclinaison par rapport au sol par noix crantée. Sa petite touche ? Pas de palpeurs. Monté sur enjambeur ou tracteur interligne, il effectue, sur un parallélogramme à effacement mécanique, un brassage et un léger buttage lorsqu’il est lancé entre 6 et 8 km/h. La marque promet un travail doux qui convient aux jeunes ceps comme aux vieux.
Prix : 4 300 € HT le support parallélogramme + la paire, et 1 690 € HT la paire seule.
Crédit photo : Souslikoff
Après l’Espagne et le Portugal, Grégoire tente de séduire le marché français avec sa machine à vendanger automotrice destinée aux vignobles et aux haies intensives. Son moteur Deutz 6 cylindres Stage V de 190 ch entraîne une transmission hydrostatique intégrale, limitée à 30 km/h sur route. La tête de récolte, dimensionnée pour des plantations hautes de 3,05 m max, comprend 38 secoueurs ARC² et un train d’écailles pneumatique à pression ajustable. Deux bennes en inox de 2 500 l avec déchargement arrière réceptionnent les raisins. La cabine pressurisée classe 4 offre, elle, un confort correct, mais l’ensemble reste une machine lourde conçue pour de fortes productions dans des vignes larges (3 m).
Prix : N.C.
Crédit photo : Grégoire
Inspirée de l’idée d’un viticulteur de Beaumes-de-Venise, la société Bernardoni propose un nouvel arroseur de complants. Cet outil dispose de deux injecteurs s’enfonçant jusqu’à 30 cm pour apporter l’eau directement aux racines. L’arrosage en profondeur limite les besoins à 3 l par pied contre 10 l habituellement. Depuis la cabine, le chauffeur règle le volume d’eau grâce à un temporisateur et commande chaque côté indépendamment pour pouvoir arroser le complant devant lequel il se trouve. Sa largeur est adaptable à partir de 1,60 m. Un seul opérateur suffit.
Prix : à partir de 8 500 €.
Crédit photo : Bernardoni
Présentée comme une alternative à l’élevage sur lies, Œnofeel de Laffort est une levure inactivée. « C’est une Saccharomyces cerevisiae sélectionnée pour sa richesse en mannoprotéines, indique Charlotte Vion, chef de produits nutrition et dérivés. On l’utilise pendant l’élevage pour accroître le volume et la rondeur en bouche des rouges, blancs et rosés. Il suffit de l’intégrer au vin pendant une semaine puis de soutirer. » À utiliser entre 10 et 30 g/hl en fonction de l’effet recherché et de la matrice.
Crédit photo : Laffort
Avec Novitan, l’IOC propose une nouvelle gamme de tanins qui « apportent de la sucrosité et diminuent l’amertume et l’astringence des vins », indique Rebecca Nougier, cheffe produit à l’IOC pour la clarification, stabilisation et finition des vins. Et à chaque vin, son tanin : Dolce (photo) pour les rouges, issu de chêne français, Lively pour les blancs et Bubbly pour les effervescents, ces deux derniers étant issus de chêne blanc américain. « Ce sont des tanins de finition qui s’utilisent avant la mise en bouteille à la dose de 2 à 10 g/hl pour Dolce et de 0,5 à 2 g/hl pour Lively et Bubbly. » Et pas de problème de filtrabilité : « Le taux de matières insolubles est inférieur à 0,1 % », assure Rebecca Nougier.
Crédit photo : IOC
« Maxaferm ML Form est un mélange d’autolysat de levures non-Saccharomyces et de parois de Saccaromyces pour bien démarrer la malo », indique Rémi Schneider, responsable R & D produits chez Œnobrands. Les non-Saccharomyces, riches en peptides et en vitamines, nourrissent les bactéries lactiques tandis que les parois de Saccaromyces adsorbent les acides gras produits durant les FA en conditions stressantes et qui peuvent inhiber les bactéries lactiques. « Avec Maxaferm ML Form, la malo peut démarrer à partir de 18 °C », assure Rémi Schneider. À ajouter avec la bactérie à la dose de 20 g/hl.
Crédit photo : Œnobrands