i c’est une petite nouveauté, elle reste de taille pour le salon dont une des marques de fabrique était, depuis la 1ère édition en 1993, l’uniformité des stands d’exposants et la distribution aléatoire des exposants dans les allées. Pour sa 33ème édition, Millésime Bio décide donc de franchir le grand pas de la sectorisation des exposants. « Les exposants seront regroupés dans les halls par grande région, ces halls conserveront toutefois la mixité des appellations, socle identitaire du salon. Cette nouvelle organisation vise à fluidifier les parcours de visite et à optimiser les dégustations », explique un communiqué de SudVinBio, organisateur du salon.
« Nouveau format, même ADN 100 % bio, sans marketing où tous les exposants ont le même stand», brandit donc le salon en mot d’ordre de l’édition à venir en janvier 2026. Au-delà de cette nouvelle régionalisation, le salon continuera de surfer en 2026 sur « le succès du premier espace Biodyvin en 2025, accueillant donc pour cette 33ème édition les producteurs certifiés Demeter dans un espace biodynamie, rendant ainsi plus visible l’ensemble des approches biodynamiques représentées sur le salon », place un communiqué.
De plus, un nouvel espace spécifique fera également son apparition lors de cette prochaine édition, « entièrement dédié aux boissons no-low 100% bio (faibles en alcool ou désalcoolisées) ». Après la bière, le cidre, le saké et les spiritueux bio, l’organisation du salon poursuit son ouverture aux boissons spécifiques « en réponse à une tendance de consommation durable et croissante, en ligne avec les attentes du grand public et des professionnels », enchaîne un communiqué.
Enfin, l’organisation de Millésime Bio offre également cette année à son visitorat la possibilité d’un accompagnement sur-mesure dans « des wine-tours dans les vignobles d’Occitanie et dans les vignobles voisins, en partenariat avec des professionnels du voyage et du tourisme d’affaires, en amont ou après la visite du salon. Une manière de combiner sourcing et immersion au cœur des terroirs ».
« Les surfaces viticoles en bio ont connu en 2024 la première baisse de leur histoire, avec un repli significatif des conversions. Pourtant, la demande ne faiblit pas, bien au contraire. En 2024, les résultats de tous les circuits de distribution sont en hausse, à l’exception de la grande distribution. Cette dynamique doit cependant être stimulée et renforcée, d’autant que le contexte 2025, marqué par de nouveaux aléas climatiques ainsi que par une actualité politique et géopolitique génératrice d’incertitudes, crée de l’anxiété. Par ailleurs, si la filière est moins exposée que d’autres au repli de la grande distribution (qui représente moins de 7 % de son chiffre d’affaires), celle-ci reste un circuit stratégique pour de nombreux opérateurs », explique SudVinBio par communiqué.