Cognac

Le vignoble envisage une hausse de la réserve climatique

Se basant sur une attente du terrain suite aux gelées et orages de grêle, le syndicat des viticulteurs charentais ouvre le débat sur l’augmentation de la réserve climatique.
Dans le vignoble charentais, les beaux jours commerciaux ne font pas oublier les précédents coups de froid sur les rendements. « Malgré la récolte 2018 généreuse, les viticulteurs n’oublient pas la trop forte récurrence des aléas depuis une dizaine d’années. Interrogés sur la réserve climatique, tous se sont exprimés en faveur de l’augmentation de son niveau » annonce un communiqué de l'Union Générale des Viticulteurs pour l'appellation Cognac (UGVC). Au terme d’une série de huit réunions publiques en Charente et Charente-Maritime, le syndicat de défense compte ouvrir le débat en interne, et auprès de l’interprofession, pour consolider la pérennité de ses entreprises avec un stock supplémentaire pour pallier aux coups durs.
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« C’est une piste sérieuse d’évolution ! Nos stocks de réserve climatique sont 5 à 6 fois inférieurs à ce qu’il faudrait, certaines assurances augmentent leurs tarifs voire même se désengagent… » précise Anthony Brun, le secrétaire général de l’UGVC. Fixé à 7 hectolitres d’alcool pur cumulés par hectare depuis 2012, le plafond de la réserve climatique serait envisagé à 10 hl AP/ha par l’UGVC. Le syndicat précise que la réserve climatique s’élève actuellement à 104 000 hectolitres d’alcool pur, quand les besoins de couverture sont estimés à 600 000 hlAP.