Finir 2016 en beauté
L’IGP Méditerranée obtient le droit à l’effervescence

Le 14 décembre dernier, le Conseil d’Etat a rendu un arrêt autorisant définitivement la production de vins effervescents aux vins IGP Méditerranée.
Alors que le Conseil d’Etat a rendu son verdict, invalidant 7 IGP effervescente mi-décembre, l’IGP Méditerranée est passée entre les mailles du verdict. Le Conseil d’Etat a ainsi rendu un arrêt autorisant définitivement la production de vins effervescents à Indication géographique protégée Méditerranée. Et InterMed, porteuse de cette indication, veut y voir un signe d’espoir pour les autres IGP restées sur le carreau. Ce rendu « démontre qu’il y a une légitimité à produire des IGP effervescents » se satisfait Axelle Fichtner, directrice d’InterMed.
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Si pour l’instant, InterMed n’a pas analysé dans le détail les arguments qui ont conduit le rapporteur du Conseil d’Etat à considérer que l’IGP Méditerranée avait une légitimité à produire des bulles, l’interprofession rappelle que le cahier des charges re-précise l’antériorité sur la quasi-totalité du territoire de l’indication. Des bulles en vins de table étaient produites depuis plus d’un siècle, notamment grâce à la présence de prestataire comme Rivarose (ex-Tête Noire).
Ce dernier produit une marque d’effervescent IGP Méditerranée. Et d’autres devraient en lancer rapidement suite à l’arrêt du Conseil d’Etat. « Nous estimons que 3000 hl de bulles sous IGP devraient être produites en 2016 » affirme Axelle Fichtner. Mais la production pourrait être plus importante. Le potentiel régional est en effet évalué à 20 000 hl.