ancé ce 26 novembre au domaine du Grand Puy de Montpellier, le « pôle d’excellence vigne et vin de Montpellier » ne manque pas d’ambitions, visant « à positionner Montpellier comme capitale du vin, à l’échelle nationale et internationale ». En attendant de construire un lieu d’accueil à ce « Conseil des vins de Montpellier Méditerranée Métropole », Michaël Delafosse, le président de Montpellier Méditerranée Métropole et maire de Montpellier (Parti Socialiste), annonce que « toute l’ambition du lancement du Pôle Vin consiste à structurer cette filière d’excellence, et la valoriser à l’échelle nationale et internationale. Des domaines sur lesquels Montpellier avait accumulé un retard important qu’il s’agit de combler. »
Concrètement, ce plan de structuration repose sur une enveloppe de 21,5 millions d’euros pour créer d’ici 2025 un bâtiment « intégrant la recherche en œnologie et l’enseignement sur la vigne et le vin en favorisant la mise en œuvre d’outils innovants tant en matière de pédagogie que de recherche ». Les modèles de ce futur pôle sont le Robert Mondavi Institut de de l’Université Californienne de Davis (UC Davis) et l’Institut de la Science de la Vigne et du Vin de l’Université de Bordeaux (ISVV). Ce budget sera cofinancé par la région Occitanie, le département de l’Hérault et Montpellier Méditerranée Métropole.
Voulant être au vignoble du Languedoc ce que Bordeaux et Dijon sont respectivement à la Gironde et à la Bourgogne, Montpellier se positionne autant en porte viticole (les 31 communes de la métropole accueillant 200 producteurs de vin) qu’en carrefour historique de la première région viticole française (l’Hérault reliant l’Aude au Gard). Ayant exhumé de premières traces de vinifications il y a 2 500 ans, la métropole indique également se projeter sur l’avenir avec des centres de recherche (Université, SupAgro…).