Passer du "survivre sans" au "vivre avec"
Gagnant en force, la question se propage dans la société en général, et la filière vin en particulier : et si au lieu d’attendre avec impatience le « monde d’après » coronavirus, il fallait s’adapter à la nouvelle donne imposée par les cette crise sanitaire languissante ? Même soutenue par les Prêts Garantis par l’État, les vignerons et négociants ne peuvent plus attendre ce « retour à la normale » qui tarde tant. Malgré un été insouciant, le déconfinement n’a pas marqué le début de l’ère post-covid. Il a ouvert une nouvelle étape d’incertitudes et d’interdictions. Dont la forme plus localisée et évolutive déconcerte, à juste raison.
Face à l’inconnu, il faut désormais passer d’une logique de « survivre sans salons / restaurants / déplacements / visiteurs » à une approche du « vivre avec digitalisation / limitations / innovation / distanciation ». Révélant et accélérant les tendances, une crise impose des mutations à marche forcée. A commencer par des changements de paradigme, demande de revoir ses aprioris. Dépendant des forces et faiblesse individuelles, le diagnostic de chaque opérateur doit lui permettre de répondre à cette impérieuse nécessité d’adaptation. D’autant plus que le vin permet toujours de faire avec : avec convivialité, avec passion, avec résilience…