Information consommateur
Les alcools lancent leur étiquetage énergétique et nutritionnel

L’association européenne spiritsEurope annonce la signature d’un protocole d’accord sur l’étiquetage énergétique et nutritionnel des alcools.
Le 4 juin, à Paris, lors de son assemblée générale annuelle, spiritsEurope a signé un protocole d’accord sur l’étiquetage énergétique et nutritionnel des alcools, en présence du Commissaire à la santé Vytenis Andriukaitis. Si le contenu de l’accord ne diffère pas de la proposition en cours dans le secteur du vin, cette signature donne au secteur des boissons alcoolisées un temps d’avance sur la filière viticole, la coiffant pour ainsi dire au poteau.
A LIRE AUSSI
Concrètement, l’étiquetage calorique sera apposé sur les étiquettes des alcools sous deux formes : le nombre de calories par 100 mL et celui par unité de service. Concernant les ingrédients, les consommateurs pourront trouver les matières premières sur l’étiquette pour toutes les boissons spiritueuses simples et la vodka. Pour les ingrédients, l’étiquetage sera accessible en ligne grâce à la lecture du code-barre via smart-phone. Les standards sont développés en partenariat avec GS1 et seront disponibles via une APIs ouvertes, donc susceptibles d’être exploités via des applications mobiles. A noter que ne seront pas considérés comme ingrédients, les additifs utilisés qui ne sont pas présents dans le produit final.
Pour marquer son engagement ferme dans le déploiement de son protocole, spiritsEurope s’engage également sur des objectifs chiffrés. D’ici 2020, 25 % des bouteilles mises sur le marché de l’Union européenne devraient afficher des informations énergétiques. La part doit monter à 50 % à fin 2021 et à 66 % à fin 2022.
L’étiquetage énergétique et nutritionnel est, pour le vin, inséré dans la future OCM qui doit entrer en vigueur en 2020. Pour l’instant, le texte, voté par la commission agricole du Parlement européen, prévoit un étiquetage des calories sur l’étiquette et une information online des ingrédients. Le texte doit encore être valider en séance plénière par le nouveau Parlement européen, puis être soumis au Conseil des ministres.