Fermentations malolactiques
Lallemand lance une nouvelle bactérie

Pour les prochaines vendanges, Lallemand propose une bactérie recommandée pour les vins rouges dont on veut assouplir la structure tannique.
La société Lallemand lance sur le marché une nouvelle bactérie Oenococcus oeni pour les fermentations malolactiques : Lalvin SILKA. Isolée dans le vignoble de la Rioja en Espagne, cette souche permet de réduire l’astringence et l’amertume. « Elle est destinée aux vins rouges dont on veut assouplir la structure tannique que ce soit dans le cadre d’une vinification classique ou sous bois », explique Sandra Escot, responsable marché Oenologie France-Suisse-Chine chez Lallemand. Selon la firme grâce à cette souche, les vins restent frais, fruités et montrent une structure élégante.
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Cette bactérie résiste en outre aux degrés alcoolique élevés et procure une cinétique de fermentation régulière. Elle ne produit pas d’histamine ou d’autres amines biogènes.
Cette bactérie peut être utilisée en co-inoculation (24 à 48h après l’inoculation en levure) ou en inoculation séquentielle. « Nous recommandons la co -noculation afin de s’affranchir d’un temps de latence entre la fin de la fermentation alcoolique et le fermentation malolactique et éviter le développement de flores contaminantes mais les deux modes sont possibles compte tenu des capacités de la bactérie », précise Sandra Escot.
Comme toutes les bactéries sous forme lyophilysée de la gamme du fabricant, sa dose d’emploi est de 1g/hl.
Son prix utilisateur ? « Il se rapprochera de celui des bactéries à inoculation direct du marché », précise la firme.