IGP effervescents
12 indications doivent revoir leur copie

Maures et Hautes-Alpes sont les deux IGP effervescents qui ont reçu l'aval du rapporteur du Conseil d'Etat le 17 février. Il devait se pencher sur la validité de 14 indications dans le cadre du recours de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de crémant contre 36 IGP effervescentes.
Seules deux IGP obtiennent donc l'aval du rapporteur. En effet, il s’avère que ces deux indications bénéficient d’une réelle antériorité de production, condition sine qua non à la validation de leur cahier des charges. Et que le cahier des charges de ces productions explique bien leur lien avec leur territoire.
Le rapporteur a retoqué les douze autres IGP qu’il a examinées (Mont Caume, Urfé, Comté Tolosan, Gers, Côtes de Thongue, Coteaux de Tannay, Côtes de la Charité, Bouches-du-Rhône, Vin des Allobroges, Sable de Camargue, Coteaux de l’Auxois et Pays d’Oc). Pourtant, là aussi, il a bien observé l’antériorité de la production de mousseux. Mais il a estimé que la rédaction du lien au territoire n’était pas assez satisfaisante. Les OGG concernés devront donc revoir cet élément.
Reste maintenant au conseil d’Etat à se prononcer, sachant que dans la grande majorité des cas, il suit l’avis de son rapporteur. Il devrait prendre sa décision d’ici deux à trois semaines. S’il entérine l’avis du rapporteur, trois IGP effervescent seraient alors autorisés : l’IGP Var a été validée le 4 décembre 2014.